
Les fous
#1
Posté 18 mars 2009 - 10:08
D' un lieu ni beau ni laid
Qu' on nomme la folie
Parfois mélancolie
Un endroit où l' on va
Un puzzle canevas
Que l' on construit tout seul
Un mur comme un linceul
Une prison narcissique
Où chante une musique
Captivante hypnotique
Une danse schizophrénique
Nous aimons le bon fou
Comme le grand méchant loup
Amuseur et bouffon
Et pas méchant au fond
Pourtant tant de souffrance
De solitude et d' errance
Inspirent le respect
Nous laissant circonspects
Miroirs de toute frayeur
Parfois ils nous font peurs
De leurs rires déplacés
Dans leurs crânes ramassés
Délires et obsessions
Atonie dépression
Paranoia angoisse
Tempêtes qui les froissent
Fantômes errant le jour
Dans un désert d' amour
Le fardeau était lourd
Plus rien ne les entoure
Ils ont pété les plombs
La tête dans le béton
Un vélo dans la tête
Rongée par la bébête
C' est la race des Fous
Jadis étaient grands prêtres
Guignols ou bien poètes
Aujourd' hui on s' en fout
#2
Invité_tinteur_*
Posté 18 mars 2009 - 10:20
Je voudrais vous parler
D' un lieu ni beau ni laid
Qu' on nomme la folie
Parfois mélancolie
Un endroit où l' on va
Un puzzle canevas
Que l' on construit tout seul
Un mur comme un linceul
Une prison narcissique
Où chante une musique
Captivante hypnotique
Une danse schizophrénique
Nous aimons le bon fou
Comme le grand méchant loup
Amuseur et bouffon
Et pas méchant au fond
Pourtant tant de souffrance
De solitude et d' errance
Inspirent le respect
Nous laissant circonspects
Miroirs de toute frayeur
Parfois ils nous font peurs
De leurs rires déplacés
Dans leurs crânes ramassés
Délires et obsessions
Atonie dépression
Paranoia angoisse
Tempêtes qui les froissent
Fantômes errant le jour
Dans un désert d' amour
Le fardeau était lourd
Plus rien ne les entoure
Ils ont pété les plombs
La tête dans le béton
Un vélo dans la tête
Rongée par la bébête
C' est la race des Fous
Jadis étaient grands prêtres
Guignols ou bien poètes
Aujourd' hui on s' en fout
il faut être fou pour écrire de la poesie à ceux qui ne comprennent pas.
je suis fou on est fous et vraiment fous.
je leur offrais des chances et des chances pour remonter les devers mais ils ne s'engagent pas.
alors ! Que veux-tu ?
je me fais grand je ne passe pas. je me fais petit on m'insulte.
Alors on meurt tous ! où est le mal ? Incompréhensible ou pas ?
Sincèrement moi farid khenat.
#3
Posté 18 mars 2009 - 10:54
il faut être fou pour écrire de la poesie à ceux qui ne comprennent pas.
je suis fou on est fous et vraiment fous.
je leur offrais des chances et des chances pour remonter les devers mais ils ne s'engagent pas.
alors ! Que veux-tu ?
je me fais grand je ne passe pas. je me fais petit on m'insulte.
tinteur ton combat est le plus juste ni trop grand ni trop petit
cassiopée oui les fous ne jouent pas
et il m'a coûté cher de le comprendre
#4
Posté 19 mars 2009 - 02:22
Ils ont pété les plombs
C' est la "race" des Fous
"Une prison narcissique
Où chante une musique
Captivante hypnotique
Une danse schizophrénique"
C'est pas trop certain tout cela, non ?
#5
Posté 19 mars 2009 - 03:52
"Dans leurs crânes ramassés"
Ils ont pété les plombs
C' est la "race" des Fous
"Une prison narcissique
Où chante une musique
Captivante hypnotique
Une danse schizophrénique"
C'est pas trop certain tout cela, non ?
Plus que 6 mais le Child là -haut a décoiffé le chateau
#6
Posté 19 mars 2009 - 04:41
J(F)olie poème
#7
Posté 19 mars 2009 - 05:26
Je ne suis pas du tout un spécialiste de la folie.
Mais je pense qu' il y a 2 sortes de fous, les vrais et les faux.
Je veux dire les excentriques qui se promènent à poil avec un entonnoir sur la tête dans un but de provocation sont des faux fous, qui maîtrisent leur "folie" et en jouent; on est tous plus ou moins fous à ce niveau-là , et c' est un plaisir de sortir de la normalité, pour se faire remarquer, pour se divertir un peu, pour se sentir exister car la vie "normale" n' est pas très fun en effet; c' est aussi cette raison qui nous pousse à prendre des psychotropes pour "disjoncter" un peu, casser les barrières sociales comme on dit, et aller voir un peu derrière le rideau; c' était le grand truc des 70's avec le H et le LSD, cf "The Doors" ou le livre "Je veux regarder Dieu en face".
Mail il y a les vrais fous, ceux des centres spécialisés, rééls handicapés du cerveau, ou les gens internés en HP;
Ceux-là ne jouent à rien, ils ne connaissent rien d' autre que leur folie qui leur détruit la vie, et en souffrent beaucoup.
Bien que ne travaillant pas dans ce milieu, j' en ai cotoyé quelques-uns car je connais beaucoup d' éducateurs spécialisés dans ce domaine dans mon entourage.
Et je les ai vus, les vrais fous, se balancer, rire sans raison, parler tous seuls, radotant on ne sait quoi d' incompréhensible, le regard triste ou baissé, renfermés sur eux-mêmes, dans leur monde, et surtout bien incapables d' en sortir.
Et je voulais bien sur parler de ceux-ci dans ce petit poème.
Même si la frontière entre les vrais et les "fous du dimanche" n' est pas forcément toujours bien définie, il y a souvent un monde entre les deux.
#8
Posté 19 mars 2009 - 06:11
j'aime beaucoup le rythme et la musicalité de votre texte, ça swingue !
Au point que j'ai dû le relire car pris par le rythme j'en avais oublié les mots.
J'ai donc relu, et j'ai re-aimé.
Au plaisir de vous relire
Stagire