Le silence funeste
Terrible est ton interminable silence
Qui est resté depuis le temps tenace
Pour prouver la vérité sur ton visage
Et cacher la voix qui me soulage
Attristé par cet comportement funèbre
Où tu emportais sur ta civière
Un serein, resté depuis le temps silencieux
Au main de la clémence de Dieu
Ton silence cache ton habilité
Pour aimer et jouir avec fidélité
Tu te défies de toi-même avec sagesse
En cachant ton envie et ses faiblesses
.
Ma jalousie m’oblige de me taire
Et éviter de dire des mots vulgaires
En te voyant avec ton amour usuel
Car le mien est supposé virtuel
Muette mais ton esprit parle
Pour dénoncer ton mutisme infernal
De ton silence je subis la violence
Et goûter l’horreur de la malveillance
Avec ton silence, tu dissimiles la raison
Et le sot mets son blouson
Pour avoir sa sensibilité changeante
Car la sincérité est presque inexistante
Ton silence prouve son horreur
Et façonne tous mes malheurs
Telle la leçon donner aux peuples
Pour se taire, et d’être les plus faibles
Ton silence éternel est le temple miséreux
Où se cultivent les penchants mystérieux
Il est le plus cruel des mensonges
Car il transforme la réalité en songe.
Ma patience est comme la pierre non taillée
J’attendrais que ton visage ne soit pas voilé
Pour t’indiquer le chemin de notre futur
En te mettant tendrement la parure.
Dad Allaoua