Second roman, non pour l'intrigue, mais la longueur. Longueur de feu, croyez moi, ce ne sera ni une boutade, ni un prétexte. Juste une envie. Nouvelle. D'écrire encore, histoire de rehausser ce que je suis à ce qu'ils ont été quand bien même la torture et la censure, quand bien même l'opprobre détourné des feux de la rampe. Les génies, fut un temps, de génie. Où les génies, seuls, croupissaient dans les délires, croyant alors qu'il y aurait matière à suffire la nouvelle classe bourgeoise. Roman de bourgeois, voilà une honnêteté. Première honnêteté, prémisse du futur système que je livrerai à vos regards, avides et morts, de mensonges et de futilités. Récemment, alors que je fumais la dernière clope de mon paquet de Marlboro, deux trois ouailles braillaient. C'était vulgaire. Parlant de roman, de longueur, j'en étais mal. J'étais furieux. Fruit premier de ma furie, ce livre. Cette étape tranchante où les têtes seront peintes, de façon à comprendre qui ou quoi suscite cela. Il n'y aura rien et le souffle, tout aussi vulgaire que celui que l'on ne prononce pas, sera celui que l'on ne prononce pas. Celui que généralement, on nomme mauvais ou nul, inutile ou scandaleux. Scandaleux. Je suis bien nul et misérable. Et c'est un fait, un fait de guerre. Qui de ceux qui balbutient sont authentiques et singuliers? J'ai écouté un chœur chanté, une femme mourir, un enfant jouer; mais je n'ai pas vu un seul génie. Ni de lumières, puissantes et aveuglantes. Singularité de vie, conscience mise à l'écart par le subtil trait de la nature qui défile, loin de ces lignes, là sous vos yeux, factices et fausses. L'art continuera alors, comme toujours, à s'écorcher l'essence sur le chemin des religions sans attirer quiconque, et tel une religion ratée, il n'emmènera qu'une poignée d'homme minables, communément appelés bourgeois. Se battre pour la liberté, ça implique autre chose que de se savonner le torse avec de la merde pour prouver qu'on a dépassé tous les interdits. L'art bourgeois, non sens, ou merde. Le sens est au peuple ce que l'art est à la bourgeoisie, comme un second roman précisément destinée à l'engeance putassière d'un dénommé Pseudo: pseudo quelque chose qui ne sait toujours pas. Sûrement pseudo poète. Réponse première. Tuez les tous la poésie reconnaîtra les siens, paraît-il, un jour, j'y crois. Dieu est une Cadillac de film.

Le texte du siècle...
Débuté par Epictète, juin 30 2007 07:57
2 réponses à ce sujet
#1
Posté 30 juin 2007 - 07:57
#2
Posté 01 juillet 2007 - 01:13
Se battre pour la liberté, ça implique autre chose que de se savonner le torse avec de la merde pour prouver qu'on a dépassé tous les interdits
On l'a déjà lu sur le forum de discussion, ça... ;-)
La police est un peu petite et a failli me freiner, mais c'était chouette, de lire ce texte. J'suis contente. Said a bon goût, je trouve.
Jaguar.
#3
Posté 01 juillet 2007 - 02:08
oui, je vole mes potes.