Bonhomme
Accroupi sur le seuil de mes douleurs
Arrive minuit l'heure cent peurs
Auparavant par delà la froideur
De la noirceur à l'étoffe étouffante
Les silences d'atmosphères ennivrantes
Créaient l'éveil d'une pause captivante
Maintenant le mutisme obscur
Annonçant les étoiles peinturés d'azur
Secoue l'idée de quiétude pure
Parcoure mon esprit trop petit
Devenue un inconnu sans aucune merci
Pour la solitude compagne qui m'envahie
La traversée de l'ivresse délaissée
Dans la poussière d'un coin parcheminé
Semble animée de mon être inanimé
Immobile somnambule au clair de lune
Seul face à la mélancolie lacune
Coutume acquise à coups de prune
Sous les soirs costumés jadis fréquents
Ayant mon corps balafré allègrement
Cicatrices qui ne partent pas au vents
Parmi la mort à fleur de peau
Cette sombre silhouette velcro
Me tournera t-elle le dos
Michel Pepin

bonhomme
Débuté par l'homme à fables, mars 25 2009 03:17
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#1
Posté 25 mars 2009 - 03:17