
Ma Flandre
#1
Posté 01 juillet 2007 - 06:46
Ma Flandre c'est un long tapis de sable fin,
Où s'étale la mer, aux doigts si caressants,
Qu'ils dressent les dunes, pareil à des seins,
Frémissants à l'amour des soupirs du vent.
Au loin une chapelle, une église, un beffroi,
En leurs pierres capturées, mille vies, mille voix,
Et les sons mystérieux par les cloches émis,
Morcellent les silences et les temps de la vie.
Ma Flandre c'est un monstre aux ailes déchirées,
Fantôme d'un moulin implorant le Seigneur,
Esquissant sur les blés son spectre étiré,
A la fin du jour, aux nuages rêveurs.
Ma Flandre aux champs fertiles inondés de soleil,
Sur la plaine embrumée d'un beau matin d'été,
Ma Flandre d'estaminets et aux mille fermettes,
Leur sort suspendu, Ã la terre s'en remettent.
Ma Flandre mon pays, où sont nés tous les miens,
Ma Flandre c'est un Lion qui te ressemble bien,
Toutes griffes dehors pour redresser les torts,
Debout la tête haute, Roi en région du Nord.
#2
Posté 01 juillet 2007 - 08:26
Ma Flandre
Ma Flandre c'est un long tapis de sable fin,
Où s'étale la mer, aux doigts si caressants,
Qu'ils dressent les dunes, pareil à des seins,
Frémissants à l'amour des soupirs du vent.
Au loin une chapelle, une église, un beffroi,
En leurs pierres capturées, mille vies, mille voix,
Et les sons mystérieux par les cloches émis,
Morcellent les silences et les temps de la vie.
Ma Flandre c'est un monstre aux ailes déchirées,
Fantôme d'un moulin implorant le Seigneur,
Esquissant sur les blés son spectre étiré,
A la fin du jour, aux nuages rêveurs.
Ma Flandre aux champs fertiles inondés de soleil,
Sur la plaine embrumée d'un beau matin d'été,
Ma Flandre d'estaminets et aux mille fermettes,
Leur sort suspendu, Ã la terre s'en remettent.
Ma Flandre mon pays, où sont nés tous les miens,
Ma Flandre c'est un Lion qui te ressemble bien,
Toutes griffes dehors pour redresser les torts,
Debout la tête haute, Roi en région du Nord.
Pour le soleil tu repassera aujourd'hui il fait un temps de chien et j'ai un barbecue prévu ce soir.Misére.Sinon c'est un bon poême.Bien à toi.
#3
Posté 01 juillet 2007 - 10:55
#4
Posté 01 juillet 2007 - 03:26
Merci infiniment Masquelourd.
Que sais-tu de ma terre sinon que les tiens y sont nés?
Que fais-tu si près des lions aux griffes affinés?
Je suis très émue de ces verbes dédiés, de plaines cultivées,
Du grand oiseau aux plumes rosacés des roses-des-prés.
Chaque midi, chaque soir, le clocher et sa cloche bourdonnante
Étend son onde dans les vallées et sur les montagnes environnantes.
Parfois pleurante d'un disparu, parfois joyeuse d'une nouvelle âme.
À cette terre innondée elle rassemble, se fait courage et espérance.
Merci à toi Masquelour
Pour cette merveilleuse flandre!
Lisange