I La Genèse
Stellaire, infinie
Comme ces plaines verdoyantes
d'où jaillissaient la vie
enfantant du bonheur...
Indolente, insoumise,
d'une nature d'albâtre
que l'on à assombrie
pour faire notre malheur...
Violent, diluviens,
D'un chaos fanatique
la terre c'est transformée
et à mis bas ces chiens
De guerres et de chagrins,
qui répondent à l'appel
de ces livres malsains
en nous vidant les veines.
II Le livre
Tant de verset coulés
Marqués par le fer
De ton sang;
De larmes déversées
Ô féales guerrières
Aux lances incendiaires,
Incandescentes;
Consument l'humanité
En gloire à ces doctrines,
Incertaines;
Mais malheureusement divines!
III La puissance des mots
D'un mot on peu bâtir,
D'un autre anéantir
Par cette idée de mort
Qu'on peu y introduire...
Tel un poison
Calligraphiant nos maux,
Gâtant notre sang
Malade,
Comme ces prêcheurs, agueusiques.
Avides
Du pouvoir que les mots confèrent,
Car le mot est puissance
Et exerce sa prières
Meurtrière,
Qui cause tant de morts
Pour ces quelques mots
Au pouvoir assassin !
IV L'homme
L'homme s'est créer un Dieu
Pour tout se pardonner,
Une ligne de conduite
Qui l'emmènera au cieux
Son travail achevé,
Le monde anéanti
Les races exterminées.
Pour parfaire son dessein,
Il fallait y penser,
Il y a ajouter
L'unique grande invention
De toute les religions ;
L'anathème !
Pour nous damné le pion,
Éternellement,
Jusqu'à la déraison.
Alors ivre de bonnes paroles,
L'homme titube le glaive à la main
Consacré par tout ces livres saints,
Sacrée con de se croire l'esprit saint,
Dévoué à tuer tous les siens
V Le bucher de la raison
L'homme n'a de supérieure
Que sa bonté d'âme,
Qui à son malheur
C'est perdu dans les flammes,
Du brasier que son coeur
Calciné entretient
A ses passions néfastes,
Auxquelles il prête sa main,
Assassine,
Iconoclaste.
Il oblitère ses souvenirs
Qui jonchent le sol à son passage,
En nous laissant pour seul foyer
Lorsque le brasier s'est éteint,
Qu'un tas de cendre
Qu'on entretient,
Qu'une vision
Sans lendemain...
VI L'intolérance
L'homme n'est pas celui qu'il pense être ou paraitre...
Magnifiant la douleur il entache du parjure
les siens, exaltant la mort aux saintes écritures
Ensanglantant le monde par ce qu'il a fait naitre!
Dix mille ans de prêchent ! Pour lui faire oublier
sa vanité, lui imputant toute compassion
alors qu'il souille le verbe aimer,
et tue le mot respect de sa nouvelle passion...
Cette très ancienne prière décimant des nations...
qui fit naitre l'enfer de l'imagination....
VII Le charnier
Imagine le néant, froid,
Glacé,
Qui passe sa main sur l'horizon,
En ta chair ...
Effaçant ce qu'il touche de sa sombre oraison,
Noir,
Funèbre...
Qu'effleure toutes tes pensées
Fanées de pétales acides,
Brulées par ces prières
Aux armes de destructions,
Massives,
Semant la désolation,
Ou rien ne repousse,
Ou rien ne survie.
Il plane, au-dessus de nos têtes
Pour fondre,
Toutes griffes dehors,
Acérées ;
Comme l'aigle d'acier sur sa proie
Plonge arracher la vie de la terre,
Dans une flaque de sang
A pulsions meurtrières,
Sans âme,
Ni raison.
De mille éclats
Il lacère
D'une vision extatique,
Nos vies,
Abrogeant à sa peine
De mort,
La votre,
La notre.
Il t'effleure
Et te glace les os,
Quand il passe,
Sournois,
Sa main dans ton dos
en creusant le sillon
Qui sera ton tombeau.
Il s'engorge dans nos veines,
Irrigue nos prunelles,
Dépose ses alluvions,
Lacrymales,
Qui se gâtent
D'un rouge dédain,
D'une goute de sang
Qu'imprime nos rétine.
Il est là,
Il règne
Et nous dicte d'avancer ;
Je suis son ambassadeur,
Quant à toi, tu es son bourreau
A la recherche des victimes,
Sacrifiées,
A notre vision fanatique
Figée par le néant.
Et nos larmes
Gelées,
Cristallins stratifiés,
Par ces prières aux armes
Ensanglante ce noir dessein
de tout se sang,
Qu'elle déversent sur ce monde...
Ce monde
Qui n'est plus rien,
Ce monde devenu charnier...
Iah-hel
Frédéric Christophe GAFFIAT
Le verset déversé !
Débuté par iahhel, mars 09 2007 09:52
5 réponses à ce sujet
#1
Posté 09 mars 2007 - 09:52
#2
Posté 09 mars 2007 - 04:50
Salut..
oui l'obscurité est mon royaume lol
Respect, tolérance et humilité seraient les maitres mots...
malheureusement en ce bas monde, ce sont nos maux qui sont les maitre...
Merci pour ton comm
poétiquement
iah-hel
oui l'obscurité est mon royaume lol
Respect, tolérance et humilité seraient les maitres mots...
malheureusement en ce bas monde, ce sont nos maux qui sont les maitre...
Merci pour ton comm
poétiquement
iah-hel
#3
Posté 09 mars 2007 - 06:47
Salut..
oui l'obscurité est mon royaume lol
Pourquoi "lol" ?
Tu es très, très, sombre !
J'ai fait un petit comptage rapide : 115 mot/concepts faisant dans le négatif (doux euphémisme...)
contre une petite quinzaine en face.
C'est ta vision, à un moment donné, et tu es libre de l'avoir bien sûr.
Mais n'est-ce pas trop noir ? A quoi bon vivre ?
Beau et long travail en tout cas !
Bien à toi,
Paname
#4
Posté 09 mars 2007 - 10:21
Mais n'est-ce pas trop noir ? A quoi bon vivre ?
La couleur qui transparait dans ses écrits n'est que le reflet de notre réalité..
A quoi bon se voiler la face ?
J'aime dire les choses tels qu'elles sont, crues, et comme je les pense à l'instant ou je les pense.....
merci pour ton comm
poétiquement
iah-hel
#5
Posté 16 mars 2007 - 07:23
Les Aubes sont navrantes.
#6
Posté 17 mars 2007 - 12:58
- La vie dure, l'abrutissement simple, - soulever, le poing desséché, le couvercle du cercueil, s'asseoir, s'étouffer.





