
Invitation.
#1
Posté 30 mars 2009 - 06:52
Et le vent, de sa harpe, dessiner le muguet
J’ai laissé, mon âme, divaguer.
J’ai joint mes doigts, abaissé mes paupières
Entendu, clair, l’écho des murmures, des bruits
Des étoiles, au lointain qui, jadis, scintillèrent
J’ai laissé la Mort, à son ennui.
J’ai suivi les nervures des feuilles de mon âme
Accompagner la sève autant qu’il est permis
J’ai joué au passeur sur le tronçon d’octave
Tendu en équilibre et sur lequel je vis.
Mon haleine a tracé les courbes des nuages
Et le clap de la nuit a gommé mes oublis.
Je ris de bon matin aux serrures profanes
Aux galets voyageurs, ces hoquets, ces bandits.
L’enfant, qui se souvient, me tire par la manche
M’encourage à sourire, me glisser dans les plis
Les voiles, brins, les trames ; il me prend par la main.
Mes liens, aériens m’accompagnent aussi.
Je dévale ravins,
Escalade montagnes,
Ne suis plus qu’un lointain
Qu’une ébauche
De cri.
J’ai pris tant de couleurs
De formes, de visages
Accosté aux pontons
De tant de féeries !
J’esquisse, hésitant
Un pas,
Un pas de danse
Et la Vie, partenaire
M’invite.
Je la suis.
#2
Posté 30 mars 2009 - 08:22
cette vie qui te sourit...
Tes divagations sont comme l'espoir.
De ne point desesperer.
#3
Posté 30 mars 2009 - 08:36
j'aime "j'ai laissé la mort à son ennui"..
Un long cheminement ..
tu traverses..
le sourire aux lèvres.
la vie peut être belle..
Sublimes vers..
Merci pour ce partage....
Amitiés
Estelle
#4
Posté 30 mars 2009 - 08:53
J'ai laissé la cascade écrire quelques vers
Et le vent, de sa harpe, dessiner le muguet
J'ai laissé, mon âme, divaguer.
J'ai joint mes doigts, abaissé mes paupières
Entendu, clair, l'écho des murmures, des bruits
Des étoiles, au lointain qui, jadis, scintillèrent
J'ai laissé la Mort, à son ennui.
J'ai suivi les nervures des feuilles de mon âme
Accompagner la sève autant qu'il est permis
J'ai joué au passeur sur le tronçon d'octave
Tendu en équilibre et sur lequel je vis.
Mon haleine a tracé les courbes des nuages
Et le clap de la nuit a gommé mes oublis.
Je ris de bon matin aux serrures profanes
Aux galets voyageurs, ces hoquets, ces bandits.
L'enfant, qui se souvient, me tire par la manche
M'encourage à sourire, me glisser dans les plis
Les voiles, brins, les trames ; il me prend par la main.
Mes liens, aériens m'accompagnent aussi.
Je dévale ravins,
Escalade montagnes,
Ne suis plus qu'un lointain
Qu'une ébauche
De cri.
J'ai pris tant de couleurs
De formes, de visages
Accosté aux pontons
De tant de féeries !
J'esquisse, hésitant
Un pas,
Un pas de danse
Et la Vie, partenaire
M'invite.
Je la suis.
Bonsoir Henri
Une balade poétique qui appelle une méditation positive. Merci du partage
Bien à toi
Pierre James
#5
Posté 31 mars 2009 - 08:51
De formes, de visages
Accosté aux pontons
De tant de féeries !...."
Magnifique texte
qui m'a laissée suspendue à tes mots
Amicalement
AileBleue
#6
Posté 31 mars 2009 - 08:55
on devine , on saute par dessus les obstacles, on rit
on te sourit
on est vivant
bien à toi
Théo
#7
Posté 31 mars 2009 - 09:26
en cet instant, je vous souris... vivants... reliés par un tout petit fil brillant, souple et primesautier...
Très bonne journée,
Henri