20 réponses à ce sujet

[Henri.]

 Funambule2.jpg   1,44 Mo   23 téléchargement(s)

Funambule mutant
Sur ta boule éphémère
De tes doigts engourdis
Tu écosses le temps,
Tes membres effilés
Parodient les étreintes
Pantomimes aériennes
Entre ciel et néant.

Chevalier du hasard
Tu épouses les vides
Failles, interstices.
Funambule mutant

Sous nos yeux ébahis
De jocrisses fervents
De ton corps balbutiant
Tu laisses des empreintes
En nos pupilles creuses
Nos globes calfeutrés.


Polichinelle, je
Tremble sous ton souffle.
De tes fils congédiés
Tu roules des pelotes
Que tu glisses, roué
Sous d’équivoques pas.

Et je chute, m’écrase
Irréductible sot.

[Aksel]

Vers après vers, avec des pas sûrs, tu glisses sur une corde poétique bien huilée!
j'applaudis ton funambule.

[pierrejames]

 Funambule2.jpg   1,44 Mo   23 téléchargement(s)

Funambule mutant
Sur ta boule éphémère
De tes doigts engourdis
Tu écosses le temps,
Tes membres effilés
Parodient les étreintes
Pantomimes aériennes
Entre ciel et néant.

Chevalier du hasard
Tu épouses les vides
Failles, interstices.
Funambule mutant

Sous nos yeux ébahis
De jocrisses fervents
De ton corps balbutiant
Tu laisses des empreintes
En nos pupilles creuses
Nos globes calfeutrés.


Polichinelle, je
Tremble sous ton souffle.
De tes fils congédiés
Tu roules des pelotes
Que tu glisses, roué
Sous d'équivoques pas.

Et je chute, m'écrase
Irréductible sot.

Bonsoir Henri

J'aime cette poésie fort bien exprimé sur la fragilité des équilibres.

Si tu permets je prolonge un peu la réflexion avec cet extrait:

Comme un funambule met sa vie en balance

Je joue de la perche pour qu’encore tu danses




Pierre James

[richard TR]

 Funambule2.jpg   1,44 Mo   23 téléchargement(s)

Funambule mutant
Sur ta boule éphémère
De tes doigts engourdis
Tu écosses le temps,
Tes membres effilés
Parodient les étreintes
Pantomimes aériennes
Entre ciel et néant.

Chevalier du hasard
Tu épouses les vides
Failles, interstices.
Funambule mutant

Sous nos yeux ébahis
De jocrisses fervents
De ton corps balbutiant
Tu laisses des empreintes
En nos pupilles creuses
Nos globes calfeutrés.


Polichinelle, je
Tremble sous ton souffle.
De tes fils congédiés
Tu roules des pelotes
Que tu glisses, roué
Sous d'équivoques pas.

Et je chute, m'écrase
Irréductible sot.

Bonjour Henri, quel équilibre ! Merci pour ce texte. Comme quoi le poème ne tient qu'à un fil.

Bien à toi

Richard

[Henri.]

Vers après vers, avec des pas sûrs, tu glisses sur une corde poétique bien huilée!
j'applaudis ton funambule.

Oui, avec des pas sûrs et des pas sûr ! Merci Aksel !

Bonsoir Henri

J'aime cette poésie fort bien exprimé sur la fragilité des équilibres.

Si tu permets je prolonge un peu la réflexion avec cet extrait:

Comme un funambule met sa vie en balance

Je joue de la perche pour qu’encore tu danses



Pierre James

Merci pour ce bel extrait PierreJames. Trouver l'équilibre, la juste place, s'inscrire dans le mouvement... et danser !!!

Bonjour Henri, quel équilibre ! Merci pour ce texte. Comme quoi le poème ne tient qu'à un fil.

Bien à toi

Richard

Oui, un fil... comme tenir sur et aussi garder le fil en souplesse et légèreté, sans se raidir.. enfin... on peut rêver...

bonne journée à vous. Bien Amicalement

Henri

[lacape]

j'aime aussi cet équilibre que tu dépeins...un peu comme dans la vie....

[Estelle]

Henri...Bonjour

TEs pas sont sûrs....
Tes mots glissent..
Comme j'aime cette sérénité que je ressens...
au fond de moi..tant d'images défilent..

Merci pour ce doux partage
Amitiés
EStelle

[balila]

L'image se marie merveilleusement au texte, Henri.

Et tes mots suspendent le souffle qu'il faut pour tenter de garder l'équilibre...

J'aime beaucoup "Tu écosses le temps", cela me renvoie à la cueillette, à la terre, aux mains qui se rejoignent pour se nourrir, à tout ce qui décline l'homme et la nature, ainsi le temps les égraine...

balila

[elfariss]

 Funambule2.jpg   1,44 Mo   23 téléchargement(s)

Funambule mutant
Sur ta boule éphémère
De tes doigts engourdis
Tu écosses le temps,
Tes membres effilés
Parodient les étreintes
Pantomimes aériennes
Entre ciel et néant.

Chevalier du hasard
Tu épouses les vides
Failles, interstices.
Funambule mutant

Sous nos yeux ébahis
De jocrisses fervents
De ton corps balbutiant
Tu laisses des empreintes
En nos pupilles creuses
Nos globes calfeutrés.


Polichinelle, je
Tremble sous ton souffle.
De tes fils congédiés
Tu roules des pelotes
Que tu glisses, roué
Sous d'équivoques pas.

Et je chute, m'écrase
Irréductible sot.

Que fais tu au juste de la poésie en t'inspirant d'une statue en fer narguant le ciel ne te laissant pas voir le blanc du nuage le bleu du ciel que l'on devine malgrè la grisaille de la photo où bien cet arbre en bas à droite pour qui tu n'as pas eu un regard , pas même cet immeuble où vivent vraisemblablement nos semblables ...

Ton funambule n'est qu'une satue en ferraille sur une boule symbolisant ce monde et il te permet d'exprimer ton manque de bien beaucoup de bien reveilles toi tu n'es pas si sôt, tu rêves à côté du rêve...

Excuse mon intrusion mais quand on écrit il faut parfois s'attendre à d'autres lectures de nos textes...

[ailebleue]

accrochée à tes mots
j'ai me suis retrouvée entre ciel et terre
et j'ai aimé cette sensation de vertige...

L'image est magnifique
les pieds sur cette terre ronde
les bras déployés comme des ailes
c'est parfois si difficile de trouver
le juste équilibre dans ce monde !!

Bien amicalement
AileBleue

[richard TR]

Que fais tu au juste de la poésie en t'inspirant d'une statue en fer narguant le ciel ne te laissant pas voir le blanc du nuage le bleu du ciel que l'on devine malgrè la grisaille de la photo où bien cet arbre en bas à droite pour qui tu n'as pas eu un regard , pas même cet immeuble où vivent vraisemblablement nos semblables ...

Ton funambule n'est qu'une satue en ferraille sur une boule symbolisant ce monde et il te permet d'exprimer ton manque de bien beaucoup de bien reveilles toi tu n'es pas si sôt, tu rêves à côté du rêve...

Excuse mon intrusion mais quand on écrit il faut parfois s'attendre à d'autres lectures de nos textes...

Bonjour ELFARISS. Le poète est cet équilibriste constamment fasciné et tenté par deux abîmes de silence:
la banalité et l'inintelligibilité. Ecrire c'est consentir à cet exil intermittent. Je rends grâce au silence conquis
alors, à cet espace vital pour quelques mots sauvés. La distillerie ronflante du réel et des projets ?, c'est plutôt
que je cherche à retrouver la part des "anges". Le chant évaporé du vieil alcool d'aujourd'hui.

Le poète n'a pas de compte à rendre et il ne demande de compte à personne. Mais en effet on ne pratique
pas la poèsie sans ce mettre en dette avec les poèmes des autres.

Bien à toi

Richard

[Henri.]

j'aime aussi cet équilibre que tu dépeins...un peu comme dans la vie....

Merci Lacape.. oui question délicate des équilibres...ils sont multiples... malaisés parfois à trouver ou plutôt à laisser s'installer...

Henri...Bonjour

TEs pas sont sûrs....
Tes mots glissent..
Comme j'aime cette sérénité que je ressens...
au fond de moi..tant d'images défilent..

Merci pour ce doux partage
Amitiés
EStelle

Bonour Estelle,

toujours un plaisir de te retrouver sur mes mots... équilibre et sérénité sont reliés je pense ...

L'image se marie merveilleusement au texte, Henri.

Et tes mots suspendent le souffle qu'il faut pour tenter de garder l'équilibre...

J'aime beaucoup "Tu écosses le temps", cela me renvoie à la cueillette, à la terre, aux mains qui se rejoignent pour se nourrir, à tout ce qui décline l'homme et la nature, ainsi le temps les égraine...

balila

Bonjour, Balila, les mots sont venus après la photo... J'avoue aimer particulièrement cette photo... Elle me "parle"
bien à toi

Henri

[Henri.]

Que fais tu au juste de la poésie en t'inspirant d'une statue en fer narguant le ciel ne te laissant pas voir le blanc du nuage le bleu du ciel que l'on devine malgrè la grisaille de la photo où bien cet arbre en bas à droite pour qui tu n'as pas eu un regard , pas même cet immeuble où vivent vraisemblablement nos semblables ...

Ton funambule n'est qu'une satue en ferraille sur une boule symbolisant ce monde et il te permet d'exprimer ton manque de bien beaucoup de bien reveilles toi tu n'es pas si sôt, tu rêves à côté du rêve...

Excuse mon intrusion mais quand on écrit il faut parfois s'attendre à d'autres lectures de nos textes...

Pas d'intrusion dans le partage et les commentaires sur le texte à mon sens. Pas de problème. Et oui, d'autres lectures sont les bienvenues...Qu'est ce que je fais de la poésie en m'inspirant de... ? quelle importance au fond ce qui m'inspire ou pas ? je comprends que chacun trouve ou éprouve plutôt de "l'inspiration' ici ou là. L'essentiel est peut être dans le fait d'inspirer d'autres avec sa plume ? Et je comprends bien que là, je ne t'ai pas inspiré. Tant pis... Un texte et encore plus sans doute une photo laissent de côté tant d'aspects d'une situation... Il est impossible d'en saisir la totalité. Photographier c'est choisir. écrire aussi... Qui choisit ? Quelque chose en moi, pour ce qui me concerne... Sensibilité, histoire, humeurs... Heureusement que d'autres font d'autres choix...
Quant au fait que je n'aurais pas eu un regard pour l'immeuble, l'arbre... tu t'avances beaucoup... Merci en tout cas pour ce partage-ci. tu vois ce funambule à ta façon et c'est très bien ainsi je crois.
Quant à me dire que : "et il te permet d'exprimer ton manque de bien beaucoup de bien reveilles toi tu n'es pas si sôt, tu rêves à côté du rêve..."
là par contre c'est un tout autre domaine... que sais-tu donc de ce dont je manque, de ma sottise ou de mes rêves...??

accrochée à tes mots
j'ai me suis retrouvée entre ciel et terre
et j'ai aimé cette sensation de vertige...

L'image est magnifique
les pieds sur cette terre ronde
les bras déployés comme des ailes
c'est parfois si difficile de trouver
le juste équilibre dans ce monde !!

Bien amicalement
AileBleue

Difficile oui, AileBleue... Cette statue me semblait tellement anachronique dans son mouvement instable et dans cet environnement de buildings. Avec tous ces gens autour qui passaient affairés.

Amicalement

Henri

[elfariss]

Pas d'intrusion dans le partage et les commentaires sur le texte à mon sens. Pas de problème. Et oui, d'autres lectures sont les bienvenues...Qu'est ce que je fais de la poésie en m'inspirant de... ? quelle importance au fond ce qui m'inspire ou pas ? je comprends que chacun trouve ou éprouve plutôt de "l'inspiration' ici ou là. L'essentiel est peut être dans le fait d'inspirer d'autres avec sa plume ? Et je comprends bien que là, je ne t'ai pas inspiré. Tant pis... Un texte et encore plus sans doute une photo laissent de côté tant d'aspects d'une situation... Il est impossible d'en saisir la totalité. Photographier c'est choisir. écrire aussi... Qui choisit ? Quelque chose en moi, pour ce qui me concerne... Sensibilité, histoire, humeurs... Heureusement que d'autres font d'autres choix...
Quant au fait que je n'aurais pas eu un regard pour l'immeuble, l'arbre... tu t'avances beaucoup... Merci en tout cas pour ce partage-ci. tu vois ce funambule à ta façon et c'est très bien ainsi je crois.
Quant à me dire que : "et il te permet d'exprimer ton manque de bien beaucoup de bien reveilles toi tu n'es pas si sôt, tu rêves à côté du rêve..."
là par contre c'est un tout autre domaine... que sais-tu donc de ce dont je manque, de ma sottise ou de mes rêves...??

Dans ton premier jet tu trouves à cette statue bien des qualités qu'elle ne saurait avoir "La mutation,ecossage du temps,la parodie de pantomime" rien que ça...
Après dans ton deuxième jet tu y vois un chevalier du hasard Don quichotte peut être la maigreur sans doute mais tu insites sur la mutation funny en bulle tu ne parles que de lui à qui tu donnes de l'importance autant que faire se peut...
En trois tu es impressionné par l'impression qu'il fait sur toi où que tu retires de lui en tes pupilles creuses impregnées de lui...
Enfin polichinelle tu lui trouve du souffle et tubenvisages que ses pas sont equivoques sous ses fils où fils tu tremble et pas lui...
Conclusion tu t'écrases sot irreductible en pleine chute comprendre fin du voyage dans la chose où de la chose en toi...
pour ma part je ne sais de toi que ce que tu veux bien dire entre les lignes et là franchement tu es bien bavard...



Difficile oui, AileBleue... Cette statue me semblait tellement anachronique dans son mouvement instable et dans cet environnement de buildings. Avec tous ces gens autour qui passaient affairés.

Amicalement

Henri

[elfariss]

Bonjour ELFARISS. Le poète est cet équilibriste constamment fasciné et tenté par deux abîmes de silence:
la banalité et l'inintelligibilité. Ecrire c'est consentir à cet exil intermittent. Je rends grâce au silence conquis
alors, à cet espace vital pour quelques mots sauvés. La distillerie ronflante du réel et des projets ?, c'est plutôt
que je cherche à retrouver la part des "anges". Le chant évaporé du vieil alcool d'aujourd'hui.

Le poète n'a pas de compte à rendre et il ne demande de compte à personne. Mais en effet on ne pratique
pas la poèsie sans ce mettre en dette avec les poèmes des autres.

Bien à toi

Richard

Le poète funambule...


Le funambule

Marche sur le fil

De la corde.


Il improvise

Des pas de deux,

Rêve de toucher

Le ciel si près.


Accroche regards

Comme le poète

Qui marche au fil

Des jolis mots

Qu'il improvise,


Et mot à mot

Rêve de toucher

Les ailes des anges.


Accroche les coeurs

Et les soucis

Dans les étoiles


En funambule


Sans préambules...

[Henri.]

Bonjour Henri,

J'aime beaucoup ce funanmbule et ta façon de l'appréhender...sa position, ses facettes et le regard des spectateurs, je me sentais à vos côtés..

Amicalement
Souris

Bonjour Souris,
Je ne sais pas bien dire ma perception à ton commentaire... si ce n'est bien sûr qu'il me touche... ce "je me sentais à vos côtés". Comme je le disais plus haut, c'est un regard sur suivi d'une "divagation" en quelque sorte (photo puis texte) C'est forcément agréable de partager et cela me donne l'envie de découvrir ce que tu écrirais à partir de ce "à vos côtés"... Autre acteur-spectateur...

Amicalement

Henri

[Moietmoi]

 Funambule2.jpg   1,44 Mo   23 téléchargement(s)

Funambule mutant
Sur ta boule éphémère
De tes doigts engourdis
Tu écosses le temps,
Tes membres effilés
Parodient les étreintes
Pantomimes aériennes
Entre ciel et néant.

Chevalier du hasard
Tu épouses les vides
Failles, interstices.
Funambule mutant

Sous nos yeux ébahis
De jocrisses fervents
De ton corps balbutiant
Tu laisses des empreintes
En nos pupilles creuses
Nos globes calfeutrés.


Polichinelle, je
Tremble sous ton souffle.
De tes fils congédiés
Tu roules des pelotes
Que tu glisses, roué
Sous d’équivoques pas.

Et je chute, m’écrase
Irréductible sot.

Je n'avais jamais rien lu de toi et je découvre ta poésie , elle est belle , agréable à entendre , facile à intégrer avec des mots choisis , des images fortes et de l'humilité , j'aime beaucoup cette poésie de l'essentiel , quand un seul vers en dit plus que des milliers de stophes , je ne manquerai pas de te lire maintenant...
à bientôt donc !

[Henri.]

Moietmoi bonsoir !
Au plaisir de te lire...et à bientôt oui..

Bonsoir Souris

C'est comme tu le souhaites bien sûr. Sympa que tu t'invites à rêver...
Ton avatar est franchement mignon

Amicalement

Henri

[Henri.]

Cette photo me renvoie aux petite boites (et boules et…) si précieuses dont tu nous parlais il y a peu.

Je trouve ici, d’un seul coup, l’essentiel rassemblé…rien n’occupe trop de place, chaque chose est seule et pourtant un tout est incarné.

Voudrais-tu nous dire un peu ce regard qui a su ainsi les embrasser ? A moins que ton texte…

En fait je ne sais pas grand chose... ni du regard, ni à propos des mots qui viennent. Et même je crois bien que je ne veux rien savoir...
Quand je veux, je ne peux....(quand je ne veux pas non plus...)
Pourtant je réfléchis après, au comment... Cette sculpture était si...paradoxale... et l'environnement accentuait cela ou plutôt faisait partie des paradoxes... Le moment même était particulier....Des décalages... Et c'est comme si à force de décalages, l'ensemble devient cohérent ? Je ne sais pas...
Ta référence aux boîtes et boules me trouble je ne la voyais pas. Mais oui...
Merci de ton regard toujours si personnel et de son acuité Papaver... ert puis, oui le texte.. mais le texte après appartient aussi aux lecteurs ; ce qu'ils y voient aussi. l'essentiel c'est le partage