Les sœurs fleurs
Une grande fleur,
Disait à sa petite sœur,
Méfies toi du vent,
Il est caressant,
Mais aussi cassant,
Tout comme ces amants,
Papillon et vers,
Nous sommes que des fleurs,
Avec de jolis cœurs,
Clamât la petite sœur,
Cet amour du mâle,
Qui semble vital,
Ce joli pinson,
C'est l'arme fatale,
À double tranchant,
Ferme- tes pétales,
Et prends les devants,
C'est beaucoup de pleur,
Le chagrin des fleurs,
Chantât la petite sœur,
Je sais, c'est immonde,
Rajoutât la grande,
Mais sans la douleur,
Sans cette frayeur,
Nul être n'éclore,
Ni homme ni fleur,
Ni prose ni vers,
Maintenant j'espère,
Que ce conte de fleurs,
Pansera vos cœurs.
Motus
juin 2007