
La bête
#1
Posté 01 juillet 2007 - 06:42
Jamais emprisonné par les carcans obscurs
Des écrits bien pensants que vous avez aux murs,
J’ai vécu tous les rêves, parcourant la terre,
Que vos esprits étroits ne vous ont laissé faire.
Craignant que vos enfants n’aiment ma liberté
Il n’est qu’en vos prisons que je sois espéré.
Cela m’a rendu fort et mon instinct précis
J’ai brisé, de mes mains, les cous et les rachis.
Une bête de guerre, aux griffes acérées,
J’use par mon chemin la foi des Chevaliers.
Un loup, je suis un loup ! Créé par vos offenses !
Vous aurez à payer le prix de ma violence.
Tremblez ! Vous n’irez pas en fin de vos tourments !
Je vous regarde droit quand coule tout le sang
Des imprudents qui voient mes crocs briller dehors.
Vous avez fait de moi votre instrument de mort.
Dites aux ferronniers, qu’ils viennent de Tolède,
Ou même droit venus des aciéries de Suède,
Qu’aucun fer ne vivra aux assauts de ma rage,
Si vous avez rêvé des barreaux de ma cage…
Je suis vos cauchemars…
Hauteur
#2
Posté 01 juillet 2007 - 06:59
Artemisia
#3
Invité_ventkhenat_*
Posté 01 juillet 2007 - 08:58
------------------------------------------------------------------------La bête.
Jamais emprisonné par les carcans obscurs
Des écrits bien pensants que vous avez aux murs,
J’ai vécu tous les rêves, parcourant la terre,
Que vos esprits étroits ne vous ont laissé faire.
Craignant que vos enfants n’aiment ma liberté
Il n’est qu’en vos prisons que je sois espéré.
Cela m’a rendu fort et mon instinct précis
J’ai brisé, de mes mains, les cous et les rachis.
Une bête de guerre, aux griffes acérées,
J’ai à faire mon chemin la foi des Chevaliers.
Un loup, je suis un loup ! Créé par vos offenses !
Vous aurez à payer le prix de ma violence.
Tremblez ! Vous n’irez pas en fin de vos tourments !
Je vous regarde droit quand coule tout le sang
Des imprudents qui voient mes crocs briller dehors.
Vous avez fait de moi votre instrument de mort.
Dites aux ferronniers, qu’ils viennent de Tolède,
Ou même droit venus des aciéries de Suède,
Qu’aucun fer ne vivra aux assauts de ma rage,
Si vous avez rêvé des barreaux de ma cage…
Je suis vos cauchemars…
Hauteur
peut-être ! mais en attendant le retour de farid, j'en ai de la monnaie pour toi et tes acolytes.
moi hamid khenat pour trois ou quatre jours ou même une semaine ou peut-être plus je ne sais pas vraiment
mais je serai là pour te répondre par du classique ou même avec du contemporain.
#4
Posté 01 juillet 2007 - 11:05
On relit et on s'arrête,
c'est triste
Insupportable, presque, de désespoir
#5
Posté 02 juillet 2007 - 09:11
Paradoxalement, une rage qui réconforte...

Artemisia
#6
Posté 02 juillet 2007 - 12:46
Ce n'est pas parce que les gens sont "cons" qu'il faut-être encore plus "con"qu'eux.Bien à toi.La bête.
Jamais emprisonné par les carcans obscurs
Des écrits bien pensants que vous avez aux murs,
J'ai vécu tous les rêves, parcourant la terre,
Que vos esprits étroits ne vous ont laissé faire.
Craignant que vos enfants n'aiment ma liberté
Il n'est qu'en vos prisons que je sois espéré.
Cela m'a rendu fort et mon instinct précis
J'ai brisé, de mes mains, les cous et les rachis.
Une bête de guerre, aux griffes acérées,
J'ai à faire mon chemin la foi des Chevaliers.
Un loup, je suis un loup ! Créé par vos offenses !
Vous aurez à payer le prix de ma violence.
Tremblez ! Vous n'irez pas en fin de vos tourments !
Je vous regarde droit quand coule tout le sang
Des imprudents qui voient mes crocs briller dehors.
Vous avez fait de moi votre instrument de mort.
Dites aux ferronniers, qu'ils viennent de Tolède,
Ou même droit venus des aciéries de Suède,
Qu'aucun fer ne vivra aux assauts de ma rage,
Si vous avez rêvé des barreaux de ma cage…
Je suis vos cauchemars…
Hauteur
#7
Posté 02 juillet 2007 - 06:53
Bonsoir Artemisia,Hou la la, il s'énerve, Hauteur... ;-)
Artemisia
Je me suis amusé à immaginer la rage qui naît de la bêtise des autres.
Et je me suis dit alors, que toutes deux peuvent devenir aussi grandes...
Amitié
Hauteur
#8
Posté 02 juillet 2007 - 06:56
Karcher,On lit et on se dit, c'est beau cette rage. Effrayant, presque.
On relit et on s'arrête,
c'est triste
Insupportable, presque, de désespoir
Vous avez tout saisi, du feu et de sa cendre...
En effet, Ã la fois beau et triste, le sentiment se perd.
Merci de votre fine lecture.
Amitié
Hauteur
#9
Posté 02 juillet 2007 - 06:58
oui je trouve aussi, c'est une belle rage !
Paradoxalement, une rage qui réconforte...je me comprends.
Artemisia
Je ne sais si elle réconforte, mais en tous cas, elle interpelle, Artemisia.
Amitié
Hauteur
#10
Posté 02 juillet 2007 - 07:02
Ce n'est pas parce que les gens sont "cons" qu'il faut-être encore plus "con"qu'eux.Bien à toi.
Bonjour CELUI QUI SAIT,
La rage est sûbie, toujours, elle doit vous prendre par les serres de l'impuissance,vous tordre, vous écarteler.
Si la connerie est elle aussi sûbie, elle ne fait que vous laisser dans votre néant.
L'une est introvertie, l'autre pas.
Amitié
Hauteur
#11
Posté 02 juillet 2007 - 08:44
Une petite remarque en passant :
"J’ai à faire mon chemin la foi des Chevaliers" a 13 syllabes, car le "e" de "faire" se prononce.
#12
Posté 03 juillet 2007 - 07:46
Bonjour Condor,Texte puissant qui fait plaisir à lire. J'ai personnellement la chance de peu cauchemarder.
Une petite remarque en passant :
"J’ai à faire mon chemin la foi des Chevaliers" a 13 syllabes, car le "e" de "faire" se prononce.
J'aime certains cauchemards, ne sont-ils pas des rêves ?
Merci pour la remarque, mais j'ai honte... Je ne trouve pas comment corriger.
(Aide-moi...)
Amitié
Hauteur
#13
Posté 16 juillet 2007 - 12:17
J'use par mon chemin la foi des Chevaliers.
Un loup, je suis un loup ! Créé par vos offenses !
Vous aurez à payer le prix de ma violence.
#14
Posté 16 juillet 2007 - 07:50
Une bête de guerre, aux griffes acérées,
J'use par mon chemin la foi des Chevaliers.
Un loup, je suis un loup ! Créé par vos offenses !
Vous aurez à payer le prix de ma violence.
Bonsoir Vuduciel,
Pas mal, pas mal du tout...
J'achète, même si cela change un tantinet le sens.
Cela s'entend encore bien.
Merci beaucoup l'ami.
Amitié
Hauteur