Absence sillage de béance figé
stupeur, queue de la comète de la présence
traînée lactée qui scarifie
les lendemains
sillon de vide, de manque
qui tatoue l’air
ravine de silence laissé en suspens
sot constat d’une amputation d’une perte.
Absence envers pareil à un gant retourné
trace invisible pourtant plantée dans la chair
décombre, reste, séquelle, fossile écho
tu t’ouvres sous nos semelles, telle
un fossé.
Absence désarroi de l’espace trop grand
désorientation à force de chercher
de s’écarteler vers toutes les directions
de quêter
jusqu’à satiété vertigineuse !
Absence, certes… oui…
mais absence de quoi ?
18/12/2007.
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