Je hurle ma douleur, les murs froids et atones
Me renvoient en écho les larmes qui m'abandonnent
Prisonnier de mes rêves, mes espoirs insensés
Je n'ai plus de défense, rien à y opposer
Et j'ésperais qu'un jour se lève le soleil
Sur la nuit infini de ma pauvre âme en deuil
J'éspérais quune main se pose sur mon coeur
Je croyais en demain, je croyais en l'âme soeur
Pauvres contes de fées au musée d'Andersen
Et maison de poupée aux petits jeux obscènes
Ah, ne me lâchez pas dans ce monde trop grand
Dans ce monde trop vieux je ne suis qu'un enfant
"Jai heurté savez-vous d'incroyables Florides"
Dans ma course éperdue, j'n'ai pris que trop de rides
J'n'ai pris que trop de coups, et versé trop de larmes
Et si je pleure encore, et si je rends les armes
Ce soir, seul comme un chien, seul avec mon chagrin
Le peine de chaque jour-après-jour quotidien
Le vent claque ma porte, mon coeur telle une feuille morte
Se ramasse à la pelle des moissons d'amour mortes
Mon coeur ensanglanté, et vous de vos mains blanches
Vous l'avez déchiré dans cette lutte farouche
Cette lutte sans pitié qu'est l'amour éternel
L'amour de toute une vie, futil plaisir charnel
Je vous avais offert mon espoir et mon coeur
Vous n'en sachant que faire les réduisez en pleurs
Comdamnant à la nuit une trop vive lumière
Comdamnant à l'ennui le trop romantique pair
A force de silence, d'absence et de murmures
A force de bâtir un hypothétique mur
L'amour et la tendresse, illuminés de joie
Ne sont plus que tristesse, des sanglots dans la voix
Je reprendrai ma route, le coeur un peu plus lourd
Le coeur un peu gros des fautes de toujours
Sur la route pavée, traînant mon coeur en laisse
Tel un boulet damné de larmes et de détresse
Sur la boue des chemins, dans la pluie noire des champs
Imaginant demain, les jours se ressemblant
Jusqu'au jour où enfin, d'une dernière ronde,
Et dans un dernier cri, j'irais au creux d'une tombe!

Douleur
Débuté par
Invité_Le Prince de Dité_*
, juil. 01 2007 09:15
3 réponses à ce sujet
#1
Invité_Le Prince de Dité_*
Posté 01 juillet 2007 - 09:15
#2
Posté 01 juillet 2007 - 09:29
Cette poème est un livre, ce livre est un roman, ce roman une vie.....
L'amplitude est le rêve....
L'amplitude est le rêve....
#3
Posté 01 juillet 2007 - 10:56
me fait plutôt penser à Grimm, et à Blanche Neige, je ne sais pas pourquoi.
On verrait presque la vitre en verre autour, attendant le Prince, ou la tombe ?
C'est très bien écrit.
On verrait presque la vitre en verre autour, attendant le Prince, ou la tombe ?

C'est très bien écrit.
#4
Posté 02 juillet 2007 - 12:36
Je croyais qu'il était une fois,
Une vie en conte de fées,
Des rêves devenant des parfois,
Des doutes devenant des réalités.
Bien à toi.
Une vie en conte de fées,
Des rêves devenant des parfois,
Des doutes devenant des réalités.
Bien à toi.