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Il est temps d’enflammer le ciel
Avec ses propres étoiles
D’oublier d’attendre sans rien voir
Que le silence éteigne l’ultime effort
A lutter contre le vent
Taisons donc nos soupirs
Restons sur les chemins déserts
Où le moindre filet d’eau
Invente les prières à tenir en exergue
La joie d’une rivière
Ah cette force qui nous habite
Quand le ciel est trop bleu
L’amitié si lumineuse
Et l’amour en bordure d’eaux vives
Éclaboussant les rêves qui se répandent
Sur les nuits trop blanches
Le ciel a des secrets dans les regards mouvants
Qui ombragent la plage
Éparpillent les tourments
J’ai repris le sac que j'avais posé
Le bâton du berger
traversé le fleuve déchainé
pour rejoindre l'autre rive
Où la tendresse infiltre l’amour en suspens
Portée par mes envies
je repars vers d'autres voyages
Et n’aurais d’autre partage
Qu’avec le bleu de la vie
Et Toi qui me souris
---------------- Me rappelle à la vie
Théo
Bélesbat 5 avril 2009