L’amour, non avoué
Quand le soleil se couche
Et l’obscurité nous étouffe
La lune et les étoiles témoignent
Qu’un cœur tout au long de la nuit grogne
Quand les larmes sillonnent nos visages
Et les fleurs se fanent dans un paysage
Nous comprenons alors que notre demeure
Sera envahi par les malheurs
Lorsque les rivières se vident lentement
Et les loups avancent vers nous doucement
Nous attendrons la malchance avec audace
Nos armes seront le calme et la patience
Lorsqu’un cœur blesse son âme
Et la vie perd de son charme
Il nous reste plus que la misère
Et un corps allongé dans sa civière
Lorsqu’on efface un nom d’une liste
Et on envois un pli rempli des insultes
Nous sentons que l’amour habite nos cœurs
Et notre esprit est envahi par l’ardeur
Lorsque nous avouons avec des gouttes
Notre vie est remplie des disputes
Nous saurons que le désir est foudroyant
Pour s’aimer dans la chaleur de l’épuisement
Dad Allaoua