
la mort
#1
Posté 02 juillet 2007 - 01:31
La mort a des couleurs qui parfois nous effarent
Sur les chemins du temps son destin est brutal.
En se jouant du sort, vite elle nous sépare
D'un vieux, d'un nouveau-né, dans un élan fatal.
Lorsque revient le jour de sa triste besogne
Elle arrive sans bruit se pencher au chevet
D'un papy, d'un gamin, elle devient cigogne
Pour nous les enlever, tant pis pour le regret.
Sa Majesté, la Mort, dans sa folle indécence
Emportera sans fin sous ses grands coups de faux
Les espoirs des humains, leur désir d'existence
Dans le néant du sol, dans le fond d'un caveau.
Elle rôde toujours sur les champs de bataille
Ramassant tous ces corps que la bêtise a tués
Conduisant son labeur sous les coups de mitraille
Elle amasse à jamais les hommes massacrés.
Là -bas dans l'hôpital cette horrible sorcière
Guette le moindre cri d'un malade mourant
Elle attend le moment de son heure dernière
Pour pouvoir l'emmener dans son enfer béant.
Dans l'étroit carrefour, profitant du brouillard,
Solitaire elle attend l'odieux carambolage
Qui lui donnera bien par le fait du hasard
Quelques âmes de plus pour gaver son carnage.
Elle arme quelquefois les bras d'un assassin
Lesquels auront ôté d'un tir une présence
Du monde des vivants. Pour cet affreux dessein
Elle osera tirer dans le dos de l'enfance.
Sordide majesté régnant sur des royaumes
Où tu gardes sans fin nos parents et amis,
Dans tes prisons de fer, tes hordes de fantômes
Viennent hanter mon cœur dans le noir de mes nuits.
Tu es le cauchemar incessant de la vie,
Reine sombre tu es d'un funeste destin
Sur les sentiers du temps, de l'âge et de l'envie
Ta présence suffit à mettre le mot " FIN ".
#2
Posté 02 juillet 2007 - 02:16
LA MORT
La mort a des couleurs qui parfois nous effarent
Sur les chemins du temps son destin est brutal.
En se jouant du sort, vite elle nous sépare
D'un vieux, d'un nouveau-né, dans un élan fatal.
Lorsque revient le jour de sa triste besogne
Elle arrive sans bruit se pencher au chevet
D'un papy, d'un gamin, elle devient cigogne
Pour nous les enlever, tant pis pour le regret.
Sa Majesté, la Mort, dans sa folle indécence
Emportera sans fin sous ses grands coups de faux
Les espoirs des humains, leur désir d'existence
Dans le néant du sol, dans le fond d'un caveau.
Elle rôde toujours sur les champs de bataille
Ramassant tous ces corps que la bêtise a tués
Conduisant son labeur sous les coups de mitraille
Elle amasse à jamais les hommes massacrés.
Là -bas dans l'hôpital cette horrible sorcière
Guette le moindre cri d'un malade mourant
Elle attend le moment de son heure dernière
Pour pouvoir l'emmener dans son enfer béant.
Dans l'étroit carrefour, profitant du brouillard,
Solitaire elle attend l'odieux carambolage
Qui lui donnera bien par le fait du hasard
Quelques âmes de plus pour gaver son carnage.
Elle arme quelquefois les bras d'un assassin
Lesquels auront ôté d'un tir une présence
Du monde des vivants. Pour cet affreux dessein
Elle osera tirer dans le dos de l'enfance.
Sordide majesté régnant sur des royaumes
Où tu gardes sans fin nos parents et amis,
Dans tes prisons de fer, tes hordes de fantômes
Viennent hanter mon cœur dans le noir de mes nuits.
Tu es le cauchemar incessant de la vie,
Reine sombre tu es d'un funeste destin
Sur les sentiers du temps, de l'âge et de l'envie
Ta présence suffit à mettre le mot " FIN ".
moi , j'aime ce poème avec un théme fort et des images parlantes , j'aime également l'écriture et les rimes, c'est pour moi de la poésie accessible ! bravo,
#3
Posté 02 juillet 2007 - 02:27
amities
jean claude
#4
Posté 02 juillet 2007 - 02:41
LA MORT
La mort a des couleurs qui parfois nous effarent
Sur les chemins du temps son destin est brutal.
En se jouant du sort, vite elle nous sépare
D'un vieux, d'un nouveau-né, dans un élan fatal.
Lorsque revient le jour de sa triste besogne
Elle arrive sans bruit se pencher au chevet
D'un papy, d'un gamin, elle devient cigogne
Pour nous les enlever, tant pis pour le regret.
Sa Majesté, la Mort, dans sa folle indécence
Emportera sans fin sous ses grands coups de faux
Les espoirs des humains, leur désir d'existence
Dans le néant du sol, dans le fond d'un caveau.
Elle rôde toujours sur les champs de bataille
Ramassant tous ces corps que la bêtise a tués
Conduisant son labeur sous les coups de mitraille
Elle amasse à jamais les hommes massacrés.
Là -bas dans l'hôpital cette horrible sorcière
Guette le moindre cri d'un malade mourant
Elle attend le moment de son heure dernière
Pour pouvoir l'emmener dans son enfer béant.
Dans l'étroit carrefour, profitant du brouillard,
Solitaire elle attend l'odieux carambolage
Qui lui donnera bien par le fait du hasard
Quelques âmes de plus pour gaver son carnage.
Elle arme quelquefois les bras d'un assassin
Lesquels auront ôté d'un tir une présence
Du monde des vivants. Pour cet affreux dessein
Elle osera tirer dans le dos de l'enfance.
Sordide majesté régnant sur des royaumes
Où tu gardes sans fin nos parents et amis,
Dans tes prisons de fer, tes hordes de fantômes
Viennent hanter mon cœur dans le noir de mes nuits.
Tu es le cauchemar incessant de la vie,
Reine sombre tu es d'un funeste destin
Sur les sentiers du temps, de l'âge et de l'envie
Ta présence suffit à mettre le mot " FIN ".
Elle est l'ouvriére des champs de vie,
Celle qui retire du pain ce qu'il y a de mie,
Elle attend son heure,c'est une guetteuse,
C'est l'épouse du passeur,c'est la grande faucheuse.
Trés beau poême . Bien à toi.
#5
Posté 02 juillet 2007 - 04:05
sous cet oeil qui surveille
amities
jean claude
#6
Invité_Le Prince de Dité_*
Posté 02 juillet 2007 - 04:54
#7
Posté 02 juillet 2007 - 08:09
Pour que la mort ne soit pas un cauchemar, il faut la dire:'' la mort, tu ne m`effraies pas...''LA MORT
Tu es le cauchemar incessant de la vie,
Reine sombre tu es d'un funeste destin
Sur les sentiers du temps, de l'âge et de l'envie
Ta présence suffit à mettre le mot " FIN ".
Et c`est la mort qui aura peur...
Plaisir de te lire...
Amitiés,H.
#8
Posté 02 juillet 2007 - 08:24
"Qui pourrait nous dire la fin des changements sans fin."
Bien à vous,
La passagère.
#9
Posté 03 juillet 2007 - 08:03
Tout sauf les gens......rien ne meurt, tout se transforme....
"Qui pourrait nous dire la fin des changements sans fin."
Bien à vous,
La passagère.