
Regards
Débuté par Héloïse, juil. 02 2007 01:51
8 réponses à ce sujet
#1
Posté 02 juillet 2007 - 01:51
Diagonales de folies noires
Des objets sombres heurtent mon visage
Blessent ma veine jugulaire
Je me farde. Magistrale d’imprécision
Paupières cannibales, lèvres chéloïdiennes
Longs, très longs labyrinthes de cils poudrés
Il y a de l’effroi dans ma tristesse
De l’imperfection dans mes organes vitaux
J’ai le regard silencieux de Louise Brooks
Des cygnes tardifs glissent et gémissent
C’est toi, au regard de nuit du chasseur
C’est toi qui supplies de moi un orgasme
Un orgasme de chien sauvage
De guépard, d’homme étrange, de samouraï
Un orgasme d’arbre déraciné
Je me fous de ton chagrin
Lundi 2 juillet 2007
Des objets sombres heurtent mon visage
Blessent ma veine jugulaire
Je me farde. Magistrale d’imprécision
Paupières cannibales, lèvres chéloïdiennes
Longs, très longs labyrinthes de cils poudrés
Il y a de l’effroi dans ma tristesse
De l’imperfection dans mes organes vitaux
J’ai le regard silencieux de Louise Brooks
Des cygnes tardifs glissent et gémissent
C’est toi, au regard de nuit du chasseur
C’est toi qui supplies de moi un orgasme
Un orgasme de chien sauvage
De guépard, d’homme étrange, de samouraï
Un orgasme d’arbre déraciné
Je me fous de ton chagrin
Lundi 2 juillet 2007
#2
Posté 02 juillet 2007 - 02:01
...Je me farde. Magistrale d’imprécision...
...Il y a de l’effroi dans ma tristesse
De l’imperfection dans mes organes vitaux
J’ai le regard silencieux de Louise Brooks...
Sauvage douleur... Tes textes ne laissent jamais indifférents, ils remuent, ils tranchent.
...Il y a de l’effroi dans ma tristesse
De l’imperfection dans mes organes vitaux
J’ai le regard silencieux de Louise Brooks...
Sauvage douleur... Tes textes ne laissent jamais indifférents, ils remuent, ils tranchent.
#3
Posté 02 juillet 2007 - 02:20
Tes mots hurlent avec l'énergie du fauve blessé...
Bouleversant.
Bouleversant.
#4
Posté 02 juillet 2007 - 05:08
helo, faut que tu m'appelles, c'est urgent. peace. bisous.
#5
Posté 02 juillet 2007 - 06:30
Une simple rage de dents,
et l'on se fout du monde entier...
et l'on se fout du monde entier...
#6
Posté 02 juillet 2007 - 07:15
...Je me farde. Magistrale d’imprécision...
...Il y a de l’effroi dans ma tristesse
De l’imperfection dans mes organes vitaux
J’ai le regard silencieux de Louise Brooks...
Sauvage douleur... Tes textes ne laissent jamais indifférents, ils remuent, ils tranchent.
Héloïse,
D'accord avec Carla...
Amitié
Hauteur
#7
Posté 02 juillet 2007 - 08:29
Le corollaire d'un gros chagrin, cela peut être cela, oui.
Je me fous de ton chagrin
L'annexe d'un gros chagrin, c'est peut-être aussi, de ne pouvoir se foutre de l'idée même que l'on puisse faire de chagrin à un rêve
Je me fous de ton chagrin
Comme un peu d'humanité que l'on sent partir.
Oui, il y a des gens dont on se fout bien du chagrin.
Quand un sourire, un regard, une confiance donnée, c'était tout.
Les chagrins sont probablement des sacs de béton qui s'empilent. Seuls, on pourrait y faire face, mais ensemble, cela devient simplement un mur. Un mur étouffant.
Tout de bon à toi Héloïse.
Je me fous de ton chagrin
L'annexe d'un gros chagrin, c'est peut-être aussi, de ne pouvoir se foutre de l'idée même que l'on puisse faire de chagrin à un rêve
Je me fous de ton chagrin
Comme un peu d'humanité que l'on sent partir.
Oui, il y a des gens dont on se fout bien du chagrin.
Quand un sourire, un regard, une confiance donnée, c'était tout.
Les chagrins sont probablement des sacs de béton qui s'empilent. Seuls, on pourrait y faire face, mais ensemble, cela devient simplement un mur. Un mur étouffant.
Tout de bon à toi Héloïse.
#8
Posté 04 juillet 2007 - 04:06
Merci à tous
Karcher, je te connais sûrement sous un autre pseudo
Lequel ?
Karcher, je te connais sûrement sous un autre pseudo
Lequel ?
#9
Posté 04 juillet 2007 - 04:55
J'en doute, Héloïse, je ne connais personne ici et ailleurs, d'ailleurs.Et je ne m'en plains pas.
Les véritables misanthropes ne s'amusent pas à jouer à faire la conversation.
Ils lâchent des mots. A l'échelle de leur créativité bien inspirée. Il est vrai que la mienne est trop pâle pour remplir même un pseudo. Je suis souvent là, comme une accro, mais je ne suis qu'un. Un simple accroc qui se défile, tranquille dans mon coin.
meilleurs messages, j'aime bien te lire, t'as l'air d'avoir des choses à dire.
Et de toi à moi, je me fous de connaître qui que ce soit.
Des emmerdes, que des emmerdes.
Les véritables misanthropes ne s'amusent pas à jouer à faire la conversation.
Ils lâchent des mots. A l'échelle de leur créativité bien inspirée. Il est vrai que la mienne est trop pâle pour remplir même un pseudo. Je suis souvent là, comme une accro, mais je ne suis qu'un. Un simple accroc qui se défile, tranquille dans mon coin.
meilleurs messages, j'aime bien te lire, t'as l'air d'avoir des choses à dire.
Et de toi à moi, je me fous de connaître qui que ce soit.
Des emmerdes, que des emmerdes.