Au milieu du front sauvage
Nous sommes là , luttant
Les tirs s'abattent avec rage
Et peu à peu, gicle le sang
Coulent les larmes, pleurent les violons
J'entend la peur à l'unisson
Nous avançons dans la tranchée
Un obus de terreur atterit
Nous stoppons net dans notre avancée
Jean s'effondre, un tir prenant sa vie
Coulent les larmes, pleurent les violons
J'ai perdu un compagnon
Nous tentons une longue percée
Mais en nous retournant, désespoir
Nous voilà tous en cage, cernés
Est-ce mon dernier soir ?
Coulent les larmes, pleurent les violons
Tous notre mort nous observons
Un choc glacé à la nuque
Le métal hurlant dans ma chair
Mon corps, tel une pierre
S'effondre, pour à jamais se taire
Coule l'encre, pleure ma mère
Je ne reviendrai pas de cet enfer

*La lutte*
Débuté par Lickamerec, avril 13 2009 01:45
3 réponses à ce sujet
#1
Posté 13 avril 2009 - 01:45
#2
Posté 13 avril 2009 - 01:49
C'est sans doute du vécu !
N'abusez pas du roman historique
Notre époque suffit
N'abusez pas du roman historique
Notre époque suffit
#3
Posté 13 avril 2009 - 02:22
C'est sans doute du vécu !
N'abusez pas du roman historique
Notre époque suffit
oui papa
#4
Posté 13 avril 2009 - 02:33
Amen! Allez en paix fiston!
