Voici venir le très grand,
L'incroyable connard,
Et ce connard n'est autre que ma personne,
Ô combien irrévérsible,
Si ce n'est irrésistible.
Je suis de l'espèce des connards,
Je suis le prince des connards,
Qui suis son chemin
Tel un barbare
À l'affût d'une victime.
Il y a au sommet d'un mont,
Un vil imbécile
Qui me jette d'obscurs regards
Imbibés de jalousie,
Pour lui je suis un idéal,
Antithése du miroir,
Pauvre aveugle,
Si seulement il pouvait ouvrir les yeux,
Il se rendrait bien vite compte
Que je ne suis
Rien de plus ni moins
Qu'un ignoble connard.
Il meurt le temps,
À chaque secondes,
Chaque minutes,
Chaque heures,
Chaque journées,
Chaque semaines,
Chaque mois,
Et chaque années,
Mais le conard lui
Vit toujours,
Persiste et signe,
Et tel un cygne
Flotte à proximité d'un chemin
Nommé raison.
Les saisons défilent
Et le connard
Bien tranquille
Attend,
Son corps devient un tronc,
Ses jambes et pieds compris
Des raçines,
Ses bras et ses mains
Des branches et des feuilles,
Son sang de la séve,
Et sa tête,
Elle,
A disparue,
C'est la le sort
Du connard éternel.
Connard un jour,
Connard pour toujours.
Le connard.
Débuté par Goeth, juil. 02 2007 06:17
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