Femme au regard lacté
Par un seul de mes mots
Je peux prendre ta liberté
Et changer ton nom aussitôt
Sous ma plume en ébullition, tu fonds
Telle de la neige au soleil d'été
Inexorablement, tu meurs au gré de l'inspiration
Du poète, si craintif de ne pouvoir te dépasser
Tu sers à me faire exister
Te recouvrant de mes écrits
Moi, poète, forge mon identité
Je dois, au regret, te faire disparaître
Ô, page blanche splendide,
Si je veux, un jour, pouvoir être

*Sonnet pour une page blanche*
Débuté par Lickamerec, avril 18 2009 11:02
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