La brume avançait lentement sous le regard
D'une nuit de pleine lune, sombre et noire
De légers halos lumineux se dessinaient
Autour des réverbères de la rue Calais
Au loin se découpaient de légères formes
Corbeaux de l'orage, qui jamais ne dorment
Poussant leur cris, telle une longue litanie
Eux chantant cette mort, mais moi voulant la vie
Me prenant sous leurs ailes de terreur
Battant au rythme du coeur de l'enfer
Le spectre de l'amour, Ã mon malheur
Venait en moi, de sa couleur claire
Des perles de sueurs froides sur mes rides
Coulant sur mon visage transi et livid',
L'odeur du mal-être prenant possesion de moi
Goût amer, venant piquer ma gorge de soie
Pendant tant d'années, j'avais pourtant réussi
A bloquer cette pensée, qui a ressurgi
Ton nom dansant dans ma tête avec démence
Ta voix rententissant avec insistance
Douleurs dans le ventre, je n'ai plus faim
Chaos dans ma tête, je ne veux rien
Le ciel, d'un long éclair, fut soudain déchiré
Brisant l'accalmie, depuis longtemps installée
Comm' pour faire écho, un coup de feu retentit
Rue Calais, un corbeau prit son envol et rit

*Les Corbeaux de la rue Calais*
Débuté par Lickamerec, avril 18 2009 07:24
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