7 réponses à ce sujet

[sagittaire]

moderne guadeloupe

o,joli papillon aux ailes déployées
tout gorgé de soleil et bercé d'alysés,
paradis convoité , paradis déchiré,
je ne reconnais plus ,ce que j'ai tant aimé.

tu as toujours tes fleurs , tes mornes verdoyants,
tes nuages mousseux ,ton soleil éclatant,
ton parfum de cannelle et ta mer émeraude,
mais ton âme a durci et tes têtes sont chaudes.

je t'ai connue jadis ,aux cases délabrées,
aux sentiers tortueux , aux voitures rouillées ,
aux terrains sans agrumes tant le sol était dur,
puis "hugo" est passé ,arrasant tous tes murs.

mais la France était là ! t'en souviens tu sans doute ?
tu as eu des maisons , des ponts , des autos routes ,
les voitures modernes ont chassées les tacots
et les supers marchés , remplacé les "lolos"

c'est à perte de vue qu'on poussé tes melons
et tes champs de tomates et ceux de giraumons ,
grâce au materiel des plus sophistiqué
tes arides terrains se sont domestiqués

je n'ai plus reconnu ,tes beaux sites sauvages ,
tes cascades ombragées , tes magnifiques plages ,
le progrès insidieux a changé ton visage
a détruit ta douceur , a terni ton image

aujourd'hui tu t'agites , tu cherches tes racines ,
tu parles d'esclavage et la haine te mine ,
tu suis aveuglement des leaders surchauffés
qui attisent le feu , et pourraient t'exploiter.

si ton coeur est Français ô ,Guadeloupe soeur ,
redeviens cette amie et garde ta douceur ,
car rien ne justifie , non , rien dans ce bas monde
qu'entre frères on se tue , et la haine est immonde.

oublions nos querelles et tendons nous la main ,
nous y gagnerons tous , les hommes de demain
seront tous métissés , de véritables frères ,
c'est mon voeu le plus cher , le tien aussi j'espère;

[richard TR]

moderne guadeloupe

o,joli papillon aux ailes déployées
tout gorgé de soleil et bercé d'alysés,
paradis convoité , paradis déchiré,
je ne reconnais plus ,ce que j'ai tant aimé.

tu as toujours tes fleurs , tes mornes verdoyants,
tes nuages mousseux ,ton soleil éclatant,
ton parfum de cannelle et ta mer émeraude,
mais ton âme a durci et tes têtes sont chaudes.

je t'ai connue jadis ,aux cases délabrées,
aux sentiers tortueux , aux voitures rouillées ,
aux terrains sans agrumes tant le sol était dur,
puis "hugo" est passé ,arrasant tous tes murs.

mais la France était là ! t'en souviens tu sans doute ?
tu as eu des maisons , des ponts , des autos routes ,
les voitures modernes ont chassées les tacots
et les supers marchés , remplacé les "lolos"

c'est à perte de vue qu'on poussé tes melons
et tes champs de tomates et ceux de giraumons ,
grâce au materiel des plus sophistiqué
tes arides terrains se sont domestiqués

je n'ai plus reconnu ,tes beaux sites sauvages ,
tes cascades ombragées , tes magnifiques plages ,
le progrès insidieux a changé ton visage
a détruit ta douceur , a terni ton image

aujourd'hui tu t'agites , tu cherches tes racines ,
tu parles d'esclavage et la haine te mine ,
tu suis aveuglement des leaders surchauffés
qui attisent le feu , et pourraient t'exploiter.

si ton coeur est Français ô ,Guadeloupe soeur ,
redeviens cette amie et garde ta douceur ,
car rien ne justifie , non , rien dans ce bas monde
qu'entre frères on se tue , et la haine est immonde.

oublions nos querelles et tendons nous la main ,
nous y gagnerons tous , les hommes de demain
seront tous métissés , de véritables frères ,
c'est mon voeu le plus cher , le tien aussi j'espère;

Bonjour Sagittaire. Un beau texte sur un dossier sensible. Gardons espoir. Ce qui est sur, c'est que nous avons pris
conscience que les choses doivent évoluer et changer.
Bien à toi
Richard

[sagittaire]

Bonjour Sagittaire. Un beau texte sur un dossier sensible. Gardons espoir. Ce qui est sur, c'est que nous avons pris
conscience que les choses doivent évoluer et changer.
Bien à toi
Richard

merci de ta comprehension, amitié sagittaire

[hirondelle]

J'ai aussi le poème ''Guadeloupe'' consacré à cette île de mes rêves qui est le contraire du tien. Sinon j'ai bien aimé ton texte qui est très émouvant.
Amitiés,H.

[Aksel]

Pourquoi veux- tu que les Antillais correspondent toujours à ta nostalgie des colonies?
Ce n'est pas la haine qui la mine, Gwadeloup, c'est l'injustice et la vie chère.

[pierrejames]

moderne guadeloupe

o,joli papillon aux ailes déployées
tout gorgé de soleil et bercé d'alysés,
paradis convoité , paradis déchiré,
je ne reconnais plus ,ce que j'ai tant aimé.

tu as toujours tes fleurs , tes mornes verdoyants,
tes nuages mousseux ,ton soleil éclatant,
ton parfum de cannelle et ta mer émeraude,
mais ton âme a durci et tes têtes sont chaudes.

je t'ai connue jadis ,aux cases délabrées,
aux sentiers tortueux , aux voitures rouillées ,
aux terrains sans agrumes tant le sol était dur,
puis "hugo" est passé ,arrasant tous tes murs.

mais la France était là ! t'en souviens tu sans doute ?
tu as eu des maisons , des ponts , des autos routes ,
les voitures modernes ont chassées les tacots
et les supers marchés , remplacé les "lolos"

c'est à perte de vue qu'on poussé tes melons
et tes champs de tomates et ceux de giraumons ,
grâce au materiel des plus sophistiqué
tes arides terrains se sont domestiqués

je n'ai plus reconnu ,tes beaux sites sauvages ,
tes cascades ombragées , tes magnifiques plages ,
le progrès insidieux a changé ton visage
a détruit ta douceur , a terni ton image

aujourd'hui tu t'agites , tu cherches tes racines ,
tu parles d'esclavage et la haine te mine ,
tu suis aveuglement des leaders surchauffés
qui attisent le feu , et pourraient t'exploiter.

si ton coeur est Français ô ,Guadeloupe soeur ,
redeviens cette amie et garde ta douceur ,
car rien ne justifie , non , rien dans ce bas monde
qu'entre frères on se tue , et la haine est immonde.

oublions nos querelles et tendons nous la main ,
nous y gagnerons tous , les hommes de demain
seront tous métissés , de véritables frères ,
c'est mon voeu le plus cher , le tien aussi j'espère;

Bonjour Sagittaire

Je ne sais comment interpréter ton poème. D'un point de vue humain je le rejoins, d'un autre il ouvre discussion, car il n'est pas certain que la majorité des gens de l'île est la même nostalgie et non plus la même vision de l'avenir.
Il va de soi que toutes ces iles étaient peuplées à l'origine par des indiens caribéens et qu'à ce titre la question "qui est chez qui" se pose de différentes manières. Sans aller si loin en arrière mon propos n'a d'autre but que de dire que l'île appartient à ceux qui y sont venus de gré ou de force et ceux qui y sont nés depuis. Il faut donc que chacun y mette du sien.

Amicalement

Pierre James

[sagittaire]

J'ai aussi le poème ''Guadeloupe'' consacré à cette île de mes rêves qui est le contraire du tien. Sinon j'ai bien aimé ton texte qui est très émouvant.
Amitiés,H.

c'est toujours l'ile de mes reves, j'y ai mes meilleurs amis, mais ça fait mal de voir tout changer,

Bonjour Sagittaire

Je ne sais comment interpréter ton poème. D'un point de vue humain je le rejoins, d'un autre il ouvre discussion, car il n'est pas certain que la majorité des gens de l'île est la même nostalgie et non plus la même vision de l'avenir.
Il va de soi que toutes ces iles étaient peuplées à l'origine par des indiens caribéens et qu'à ce titre la question "qui est chez qui" se pose de différentes manières. Sans aller si loin en arrière mon propos n'a d'autre but que de dire que l'île appartient à ceux qui y sont venus de gré ou de force et ceux qui y sont nés depuis. Il faut donc que chacun y mette du sien.

Amicalement

Pierre James

tu as trouve la phrase juste, "que chacun y mette du sien"

Pourquoi veux- tu que les Antillais correspondent toujours à ta nostalgie des colonies?
Ce n'est pas la haine qui la mine, Gwadeloup, c'est l'injustice et la vie chère.

je suis d'accord avec toi, pour l'injustice et la vie chere, j'y vis depuis 30ans, je sais de quoi je parle, la greve etait admise à l'unanimité, mais pourquoi continuer ?

[sagittaire]

J'ai aussi le poème ''Guadeloupe'' consacré à cette île de mes rêves qui est le contraire du tien. Sinon j'ai bien aimé ton texte qui est très émouvant.
Amitiés,H.

merci jolie hirondelle ,peux tu m'envoyer ton poeme guadeloupe ? c'est peut etre ce que j'aurais ecrit il y a un an,