Commotion de couleur à l’ironie du soir,
Esbroufe de lueurs au coin du désespoir,
Révolte de peinture à grands coups d’impromptus
Criant son désarroi en poésie de rue.
Pavé d’exécration dans la gueule d’un mur
A jets d’aérosol et d’autres écritures
Jetant son anathème au froid de nos façades
Pour de leurs psalmodies en enlever le fade
Poing levé, doigt montré, en glace d’avanie
T’envoyant te sucer aux plages de l’Egée
Pour bien marquer le temps qu’à jamais ils dénient.
Et l’onde démophile dit que cela est beau,
Qu’il y a de l’amour et de la priapée
Dans tous ces graffitis ; ineptie de bobo !
Trouvant cela joli, mais surtout pas ici …
Moietmoi avril 2009
photo d'Arno Paul
www.arnopaul.net