Ô frégate au long cours
Ö frégate au long cours tu voudras bien m’apprendre
A voler comme toi
J’irai voir des contrées où je rêve m’y rendre
Et j’y ferai un toit
J’irai à tire d’aile traverser l’océan
Choisir un paradis
Dans une de ces iles et maître des céans
Je jouerai Vivaldi
Les lieux paradisiaques que nous offre la terre
Je les visiterai
Et j’y ferai un nid loin des milieux austères
Heureux j’assisterai
Aux parades d’oiseaux qui s’aiment pour longtemps
S’offrent des bequetées
Mieux que le font les hommes qui s’aiment tout le temps
Qui le font à côté
J’écouterai le chant merveilleux des oiseaux
Qui disent le bonheur,
Qu’ignorent tous les hommes, à l’ombre les roseaux
Et j’y mettrai mon cœur
Je me rafraîchirai quand le désir me prend
Dans les sources d’eau claire
J’écouterai heureux le chant des tisserands
En humant le bon air
Je prendrai du plaisir à entendre couler
Avec son beau refrain
L’eau des ruisseaux, limpide, qui aime roucouler
Et donner de l’entrain
Je jouerai presque enfant avec les lièvres en fête
Les renards les marmottes
Aussi gai qu’un luron aucun problème en tête
Oubliant la belote
Je respirerai l’air pur loin des coins suffocants
Et des bruits qui dérangent
Le calme quiet des morts et des endroits vacants
Le calme mou des granges
J'irai de fleur en fleur celles que l’on ne trouve
Que dans ce coin perdu
Ce paradis sans dunes que surveillent des louves
Aux destins éperdus
Je parlerai bonheur aux oiseaux exotiques
Qui me diront peut-être
Qu’ils vivent là tranquilles dans leur belle musique
Nous sommes le bien-être
Vous, vous semblez paraître nous, quand nous chantons
C’est le bonheur complet
Vous n’avez que l’image collée à vos frontons
Vous chantez sans couplets
J’irai danser heureux au milieu des poissons,
Dans les lacs en cristal,
Où ceux-ci me diront toujours à l’unisson
Aimer c’est capital
Quand on a le bonheur la fatigue nous fuit
Car la fatigue vient
Quand on a rien à faire la misère, l’ennui
Lorsqu’on n’a pas de liens
Je chercherai ma mie unique dans le monde
Nous vivrons le bonheur
A l’égal des poissons mille lieues à la ronde
La journée vaudra l’heure
Je ferai des enfants pour faire un nouveau monde
Comme après le déluge
Hommes avec le sourire semblable à la Joconde
Ignorant le grabuge
Je parlerai aux fleurs le langage qu’elles aiment
Celui des papillons
Je caresserai le velours du chrysanthème
Planté dans les sillons
Je leur demanderai pourquoi ce qui existe
Dans tout cet univers
S’entend parfaitement le seul être raciste
Qui marche de travers
Est le plus beau des êtres et je le représente
Comme une goutte d’eau
Car il est le seul être qui rit et qui plaisante
En portant son fardeau
Je passerai des heures à caresser le sable
Sur les plages dorées
Dont les grains me diront que tout est périssable
Qu’il ne faut pas pleurer
J’irai me balancer sur les vagues qui viennent
Accourir à mes pieds
Me porter tout heureuses, légères et amènes,
Comme un bout de papier
Et j’irai sans scaphandre pour voir les paysages
Que l’océan nous cache
Je dirai aux poissons de les mettre en partage
Et jouer à cache-cache
Je passerai mon temps à visiter le monde
En nouveau Magellan
Lui a défié les vagues je défierai les ondes
Lui a été lent
Aussi vite que le vent le ciel me portera
Et je dessinerai
Au millimètre près tous les et-cætera
Et les routes barrées
Je les ouvrirai toutes et créerai des routes
Pour un monde meilleur
Des ponts qui ne cachent personne sous leurs voutes
Pour relier ici et ailleurs
Siky HAMMOUCHE
19 avril 2009

Ö frégate au long cours
Débuté par Siky HAMMOUCHE, avril 20 2009 07:55
4 réponses à ce sujet
#1
Posté 20 avril 2009 - 07:55
#2
Posté 20 avril 2009 - 08:59
C'est un voyage au long cours, long et monotone, comme le vol d'une frégate!
Mais quelle imagination! Une plume infatigable et intarissable.
Mais quelle imagination! Une plume infatigable et intarissable.
#3
Posté 20 avril 2009 - 09:51
Bel envol, Siky Hammouche sur les ailes de tes vers
Beau 'rendu' de cet étonnant oiseau marin, 'La frégate', ce migrateur infatigable qui jamais ne peut prendre un bain de mer
Merci de l'avoir posé un peu sur l'eau de tes mots
Amitiés
Emrys
Beau 'rendu' de cet étonnant oiseau marin, 'La frégate', ce migrateur infatigable qui jamais ne peut prendre un bain de mer

Merci de l'avoir posé un peu sur l'eau de tes mots
Amitiés
Emrys
#4
Posté 20 avril 2009 - 10:09
Bonsoir Aksel
Merci pour ton commentaire
j'apprécie toujours ta plume quelle que soit la couleur l'encre
Bel envol, Siky Hammouche sur les ailes de tes vers
Beau 'rendu' de cet étonnant oiseau marin, 'La frégate', ce migrateur infatigable qui jamais ne peut prendre un bain de mer
Merci de l'avoir posé un peu sur l'eau de tes mots
Amitiés
Emrys
Bonsoir Emrys
des mots élogieux de ta part ne peuvent
que donner du baume au coeur
Merci
Merci pour ton commentaire
j'apprécie toujours ta plume quelle que soit la couleur l'encre
Bel envol, Siky Hammouche sur les ailes de tes vers
Beau 'rendu' de cet étonnant oiseau marin, 'La frégate', ce migrateur infatigable qui jamais ne peut prendre un bain de mer

Merci de l'avoir posé un peu sur l'eau de tes mots
Amitiés
Emrys
Bonsoir Emrys
des mots élogieux de ta part ne peuvent
que donner du baume au coeur
Merci
#5
Posté 21 avril 2009 - 12:24
Bonjour Siky...
Belle balade....
dans cette frégate...
peu de remous..
c'est délicieux
Merci
Estelle
Belle balade....
dans cette frégate...
peu de remous..
c'est délicieux
Merci
Estelle