Rhétorique du manque.
Si ta tête est à moi, ton corps lui se promène
Au gré de ses envies, aux vents de ses tempêtes
Trouvant mille chemins de bluettes amènes,
Lardant ma poésie de poudre d’asyndète.
Ta peau trop caressée de caprices apocopes
Devient grain de Carrare d’un pacte d’attrition
Que le bruit de la meule, en refrain neurotrope
Voile sous mes égards d’actes de contrition.
Le masque de tes yeux comme une anacoluthe
Suspend tes sentiments aux illusions du temps
Laissant à ton amour des formes que je réfute.
Et mon cœur assidu au jeu de la prolepse
Se noie dans l’eau du soir privée de confluent
De ton iniquité sur fond de métalepse.
Moietmoi avril 2009

réthorique du manque
Débuté par Moietmoi, avril 25 2009 04:36
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