Sac de nœuds.
Le jour fuit sous la nuit
Et dans les yeux des morts
Les chants d’amour s’enfuient
A l’ombre des tchadors
Les frissons de la vie
Des illusions des mots
Passent au pilori
Comme s’ils étaient des maux.
Et même la beauté,
Aux barreaux des burqas
Doit se dissimuler
En faux pas de purdah
Les roses des jardins
Deviennent des péchés
Sois disant du divin
A jamais condamnées.
Et c’est à coups de pierres
Qu’un baiser interdit
D’un tartufe à œillères
Se dit d’être maudit.
Quand Dieu dans tout cela
De sa miséricorde,
Otage d’oulémas
S’emmêle dans les cordes.
Moietmoi avril 2009

Sac de noeuds.
Débuté par Moietmoi, avril 25 2009 07:45
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