Près de Barbizon

#1 Vivien

Tlpsien +++

En cours de validation
1 318 messages

Posté 04 juillet 2007 - 03:54

Je pensais : ce grand vivant !

Retour en haut

#2 hirondelle

Tlpsien +++

Membre
5 045 messages

Posté 04 juillet 2007 - 04:50

hum

Retour en haut

#3 Blanche

Tlpsien ++

Membre
79 messages

Posté 04 juillet 2007 - 04:56

2^ème round de tes yeux bleus dans ma pensée.

J'ai l'impression qu'ils m'aspirent avec toutes choses.

Deux mers vibrantes et profondes.

Mon voilier ne porte pas de nom.

Mon voilier s'enfonce juste, seul, et je suis debout sur le pont à rire de moi.

Quel rire, angoissant, sans équipage, accompagnant l'avancée lente de la proue.

Puisque mon voilier attend le vent.

Puisque le vent se fait désirer.

Puisque je te désire.

Mon monologue de toi se percute sur un air cassant de cristal.

D'où toutes choses semblent naître.

Possibilité incessante et berçante d'un renouveau humain.

Dans le vide, j'empoigne le vide de mon cervelet, sans le dire à personne, mon voilier et moi seuls.

Nous sommes trouvés dans tes yeux.

Clairs, clairs.

Ils ont les dents longues les louveteaux de TLP....
C'est mignon tout plein cette petite attention, merci pour cette prose
qui a jeté "l'ancre" dans mes yeux....la mer, le voilier, le vent...t'es skipper-Man
Plein Sud, et vogue ta galère vers la poésie...Bye ! et merci encore

Retour en haut

#4 Vivien

Tlpsien +++

En cours de validation
1 318 messages

Posté 04 juillet 2007 - 05:39

Retour en haut

#5 hirondelle

Tlpsien +++

Membre
5 045 messages

Posté 04 juillet 2007 - 06:48

Pour Mme Hirondelle :

La carte de tes hanches est si jolie.

Finement dessinée.

La même délicatesse qu’un graphique sur soie.

La beauté est pure à ton âge.

Et les corps ne savent mentir.

J’ai tant de fois imaginé ton corps abandonné.

Brillant d’incertitude.

Agité du soubresaut timide du petit matin.

J’ai cru de mes yeux voir ton corps dormir.

Déposé là.

Rien que tes cheveux noirs étalés, cachant tes respirations, un pied dépassant toute idée d’enfermement.

Quel rêve.

Être le réveil.

Te réveiller naturellement.

Être ce naturel.

Ce sourire dont tu t’empares et peins ton visage.

Heureuse.