
" Journée fatale "
#1
Posté 03 mai 2009 - 08:58
Je tire ma flemme au long d'une journée sans fin
La nuit venue ma paresse s'est mise toute nue
La voici ronflante à scier le tronc d'un pin
Goûtant par oisiveté un rêve un rien cucu
Le repos mis au rang de drogue salutaire
Cette loi j'en rêvais et la voilà sur plan
Dans mon monde à moi ne rien faire c'est bien faire
Ne pas lever le p'tit doigt c'est avoir du cran
Autant dire qu'aucun ne travaille ici c'est la bulle
Bien calé dans mon fauteuil je savoure une chanson
Je prends tout avec recul même le pécule !
Plus un seul péquin pour s'intéresser au pognon
Je tire au flanc au creux de tes bras mon amour
M'y prélasser est indispensable, une thérapie
Quand tu te languis de moi je m'enroule autour
Nos brûlants plaisirs dérivent sur la descente de lit
Cela étonne de ne trouver ici âme qui boulonne
Un mystère qui vous nourrit le bec sans peine
Ce paradis des fainéants heureux détonne
Du pain qui se donne à l'eau qui s'offre en fontaine
C'est un jardin d'Eden oasis dans la dune
Ouvert à toute âme qui d'un rien s' émerveille
On est prié de pendre son chapeau à la lune
Vider sa tête et chauffer ses os au soleil
*§*
#2
Posté 03 mai 2009 - 09:08
Joli poème qui traite la réalité de nos sociétés respectives,
mais moi, j’ai mon esprit cahoté entre deux dictons :
1/ le monde a été construit par les fous, pour que les sages puissent vivre.
2/ un homme mort, c’est ce lui, qui n’aura rien, à faire demain
Amicalement
Allaoua
#3
Posté 03 mai 2009 - 09:22
Bonsoir Pierre James
Joli poème qui traite la réalité de nos sociétés respectives,
mais moi, j'ai mon esprit cahoté entre deux dictons :
1/ le monde a été construit par les fous, pour que les sages puissent vivre.
2/ un homme mort, c'est ce lui, qui n'aura rien, Ã faire demain
Amicalement
Allaoua
Merci Dad Allaoua pour ta visite et ce commentaire inspiré.
Rêvons encore un peu si tu veux bien , nous serions ces sages qui n'auront rien à faire demain

A bientôt
PierreJ.
#4
Posté 03 mai 2009 - 09:29
je te suis dans cette quête....

Se tirer une flemme fait partie de la vie....
Se poser pour mieux avancer..
Se baigner dans ce jardin d'Eden..est un rêve...
Pierre..tu as une sacrée inspiration en ce moment...
Tu m'impressionnes

Tu nous communiques ta bonne humeur !!!!
quel délice de te lire !!!!
Merci ..j'aime !!
Bonne soirée
Estelle
#5
Posté 03 mai 2009 - 09:45
Je ne sais pas, mais moi je sais une chose, créer c’est vivre
N’oublie jamais ça.
#6
Posté 03 mai 2009 - 09:56
Bonsoir Pierrejames.....
je te suis dans cette quête....![]()
Se tirer une flemme fait partie de la vie....
Se poser pour mieux avancer..
Se baigner dans ce jardin d'Eden..est un rêve...
Pierre..tu as une sacrée inspiration en ce moment...
Tu m'impressionnes![]()
Tu nous communiques ta bonne humeur !!!!
quel délice de te lire !!!!
Merci ..j'aime !!
Bonne soirée
Estelle
Bonsoir Estelle
Merci de tes mots qui me ravissent quant à l'humour et la bonne humeur !
C'est un art difficile à manier
Bonne nuit
Pierre James
Peut on avoir l'espoir un jour d'être utile à quelque chose
Je ne sais pas, mais moi je sais une chose, créer c'est vivre
N'oublie jamais ça.
Bonsoir Yo yo
Je n'ai pas compris le sens de ton comm'
A ce que je sache le simple fait d'écrire un poème est une création alors ...n'oublie jamais ça non plus.
Pierre James
#7
Invité_utopie1_*
Posté 03 mai 2009 - 10:35
j'ai apprécié ta description de l'instant inerte, une revendication à ne rien faire si ce n'est s'enlacer et cette instant en lui même n'est plus rien faire mais tout simplement vivre.
Bien à toi, utopie.
#8
Posté 04 mai 2009 - 09:03
se faire ch... ! pour gagner des clopinettes...
arrêtons de travailler, quel est ce système de m..... ! où l'on travaille pour survivre...
#9
Posté 04 mai 2009 - 10:30
#10
Posté 04 mai 2009 - 10:58
*§*
Je tire ma flemme au long d'une journée sans fin
La nuit venue ma paresse s'est mise toute nue
La voici ronflante à scier le tronc d'un pin
Goûtant par oisiveté un rêve un rien cucu
Le repos mis au rang de drogue salutaire
Cette loi j'en rêvais et la voilà sur plan
Dans mon monde à moi ne rien faire c'est bien faire
Ne pas lever le p'tit doigt c'est avoir du cran
Autant dire qu'aucun ne travaille ici c'est la bulle
Bien calé dans mon fauteuil je savoure une chanson
Je prends tout avec recul même le pécule !
Plus un seul péquin pour s'intéresser au pognon
Je tire au flanc au creux de tes bras mon amour
M'y prélasser est indispensable, une thérapie
Quand tu te languis de moi je m'enroule autour
Nos brûlants plaisirs dérivent sur la descente de lit
Cela étonne de ne trouver ici âme qui boulonne
Un mystère qui vous nourrit le bec sans peine
Ce paradis des fainéants heureux détonne
Du pain qui se donne à l'eau qui s'offre en fontaine
C'est un jardin d'Eden oasis dans la dune
Ouvert à toute âme qui d'un rien s' émerveille
On est prié de pendre son chapeau à la lune
Vider sa tête et chauffer ses os au soleil
*§*
Bonjour PJ
on y vient, on y vient!!!
on reconnaît maintenant les valeurs positives de la philosophie de la lenteur.
à force de courir, on n'apprécie plus les choses à fond.
quel plaisir de se laisser vivre, un petit verre à la main ( ce que vs voulez, de la bière, un bon rouge, un rosé bien frais, une anisette, un thé vert bien parfumé...) et .. rêver!!
nous sommes certainement plusieurs à te suivre dans ce jardin.
amitiés
nina
#11
Posté 04 mai 2009 - 11:25
Ca fait plaisir de lire tes rimes surtout un lundi matin. Oui au bonheur de ne rien faire et de le revendiquer!
J'ai beaucoup aimé ton poême et je vais de ce pas lire tes autres publications.
Cordialement,
CAROLINE, une Toulousaine qui prend le temps de vivre!!
*§*
Je tire ma flemme au long d'une journée sans fin
La nuit venue ma paresse s'est mise toute nue
La voici ronflante à scier le tronc d'un pin
Goûtant par oisiveté un rêve un rien cucu
Le repos mis au rang de drogue salutaire
Cette loi j'en rêvais et la voilà sur plan
Dans mon monde à moi ne rien faire c'est bien faire
Ne pas lever le p'tit doigt c'est avoir du cran
Autant dire qu'aucun ne travaille ici c'est la bulle
Bien calé dans mon fauteuil je savoure une chanson
Je prends tout avec recul même le pécule !
Plus un seul péquin pour s'intéresser au pognon
Je tire au flanc au creux de tes bras mon amour
M'y prélasser est indispensable, une thérapie
Quand tu te languis de moi je m'enroule autour
Nos brûlants plaisirs dérivent sur la descente de lit
Cela étonne de ne trouver ici âme qui boulonne
Un mystère qui vous nourrit le bec sans peine
Ce paradis des fainéants heureux détonne
Du pain qui se donne à l'eau qui s'offre en fontaine
C'est un jardin d'Eden oasis dans la dune
Ouvert à toute âme qui d'un rien s' émerveille
On est prié de pendre son chapeau à la lune
Vider sa tête et chauffer ses os au soleil
*§*
#12
Posté 04 mai 2009 - 12:29
J'aime beaucoup le dicton que tu as cité "Un homme mort, c'est celui...". C'est un bon leitmotiv pour avancer dans la vie.
A mon tour de te transmettre une citation: "Il y a des jours sans et des jours avec et les jours sans il faut faire avec!"
Cordialement,
CAROLINE
Bonsoir Pierre James
Joli poème qui traite la réalité de nos sociétés respectives,
mais moi, j'ai mon esprit cahoté entre deux dictons :
1/ le monde a été construit par les fous, pour que les sages puissent vivre.
2/ un homme mort, c'est ce lui, qui n'aura rien, Ã faire demain
Amicalement
Allaoua
#13
Posté 04 mai 2009 - 12:45
bonsoir,
j'ai apprécié ta description de l'instant inerte, une revendication à ne rien faire si ce n'est s'enlacer et cette instant en lui même n'est plus rien faire mais tout simplement vivre.
Bien à toi, utopie.
Merci de ta visite et de ton comm' sympa.
Pierre James
j'adhère....ce coincer la bulle....
se faire ch... ! pour gagner des clopinettes...
arrêtons de travailler, quel est ce système de m..... ! où l'on travaille pour survivre...
Tu sais dominique pour être adhérent faut vraiment le mériter (rire) mais chacun est juge de son état de paresse !!

Bonne journée
PierreJ
Délice du "ne rien faire" tête dans la lune et corps au soleil...
Clari , tu as tout compris, les astres sont nos alibis !

PierreJ.
Bonjour PJ
on y vient, on y vient!!!
on reconnaît maintenant les valeurs positives de la philosophie de la lenteur.
à force de courir, on n'apprécie plus les choses à fond.
quel plaisir de se laisser vivre, un petit verre à la main ( ce que vs voulez, de la bière, un bon rouge, un rosé bien frais, une anisette, un thé vert bien parfumé...) et .. rêver!!
nous sommes certainement plusieurs à te suivre dans ce jardin.
amitiés
nina
Bonjour Nina
Oui le jardin est ouvert ......à tous ceux qui savent apprécier et dont tu fais partie visiblement !

amitiés
Pierre James
BONJOUR PJ
Ca fait plaisir de lire tes rimes surtout un lundi matin. Oui au bonheur de ne rien faire et de le revendiquer!
J'ai beaucoup aimé ton poême et je vais de ce pas lire tes autres publications.
Cordialement,
CAROLINE, une Toulousaine qui prend le temps de vivre!!
Bonjour Caroline
J'ai l'impression de débaucher tout le monde sur ce coup là !
Mais ça ne fait rien puisque c'est "un mystère qui se nourrit d'un rien....
Merci de ton passage et bonne lecture
Pierre James