9 réponses à ce sujet

[Aksel]

J'aime les poèmes tristes
Les sombres toiles et les musiques grandioses
Exquises plaintes des artistes
Où le cœur vibrant de chagrins, explose
Essore des pleurs inconsolables et divins
J'aime les gémissements délicats
D'une âme défaite par les tracas
De l'amour, de la vie et de l'ennui,
Les aigreurs d'une âme à jamais inassouvie…

J'aime ce noir sombre et sublime
Qui dégouline comme de l'ambre des rimes,
Plus vrai et plus touchant que l'éclat du soleil
J'aime quand saignent ces mots vermeils
Dépourvus de toute espérance, des sordides vanités
Quand la plume touche le plus creux de l'absence
Et crève l'abcès purulent de l'existence

Non ces poèmes geignards, mièvres et lourds
Ces jérémiades des médiocres et des aigris des jours
Mais ces complaintes profondes qui dévoilent l'abime
Mais ces symphonies sublimes qui révèlent l'intime
D'une mélancolie irrésistible où s'étrangle l'espérance
Ainsi que le cœur d'un Christ transpercé d'une lance
Ainsi que l'astre du jour qui sombre dans l'obscur précipice

J'aime les poèmes tristes comme une procession funèbre
Quand le malheur devient beau et la mort que l'on célèbre
Défile lentement, dans une belle et solennelle harmonie
Quand le silence suprême et implacable vous saisit
D'une caresse lugubre et d'un soupir étrange
D'une larme tendre et profonde, comme le sourire d'un ange
Ô cet insoutenable, indicible frisson des profondeurs !
D'une Madone levant les yeux au Ciel muet et moqueur !
L'idéal exsangue et défait gisant dans ses bras…

J'aime ce masque narquois, cruel et sincère de la vie
Qui vous nargue de vérité et de splendeur, vous écrase de mépris
Vous transperce jusqu'au plus fragile de votre ego de misère
Et vous arrache un sanglot authentique, une pensée amère,
Quand il n y a plus de faux semblant, quand cesse la comédie
Et que ne demeure que la désespérance, Muse des Poètes maudits!

[richard TR]

J'aime les poèmes tristes
Les sombres toiles et les musiques grandioses
Exquises plaintes des artistes
Où le cœur vibrant de chagrins, explose
Essore des pleurs inconsolables et divins
J'aime les gémissements délicats
D'une âme défaite par les tracas
De l'amour, de la vie et de l'ennui,
Les aigreurs d'une âme à jamais inassouvie…

J'aime ce noir sombre et sublime
Qui dégouline comme de l'ambre des rimes,
Plus vrai et plus touchant que l'éclat du soleil
J'aime quand saignent ces mots vermeils
Dépourvus de toute espérance, des sordides vanités
Quand la plume touche le plus creux de l'absence
Et crève l'abcès purulent de l'existence

Non ces poèmes geignards, mièvres et lourds
Ces jérémiades des médiocres et des aigris des jours
Mais ces complaintes profondes qui dévoilent l'abime
Mais ces symphonies sublimes qui révèlent l'intime
D'une mélancolie irrésistible où s'étrangle l'espérance
Ainsi que le cœur d'un Christ transpercé d'une lance
Ainsi que l'astre du jour qui sombre dans l'obscur précipice

J'aime les poèmes tristes comme une procession funèbre
Quand le malheur devient beau et la mort que l'on célèbre
Défile lentement, dans une belle et solennelle harmonie
Quand le silence suprême et implacable vous saisit
D'une caresse lugubre et d'un soupir étrange
D'une larme tendre et profonde, comme le sourire d'un ange
Ô cette insoutenable, indicible frisson des profondeurs !
D'une Madone levant les yeux au Ciel muet et moqueur !
L'idéal exsangue et défait gisant dans ses bras…

J'aime ce masque narquois, cruel et sincère de la vie
Qui vous nargue de vérité et de splendeur, vous écrase de mépris
Vous transperce jusqu'au plus fragile de votre ego de misère
Et vous arrache un sanglot authentique, une pensée amère,
Quand il n y a plus de faux semblant, quand cesse la comédie
Et que ne demeure que la désespérance, Muse des Poètes maudits!

Aksel, sans faux semblant, quel beau poème tu nous offre là.
Et combien ta nuance entre le gris tiède et le noir obscur est bien abordée.
Merci
Bien à toi
Richard

[Théo]

Aksel, sans faux semblant, quel beau poème tu nous offre là.
Et combien ta nuance entre le gris tiède et le noir obscur est bien abordée.
Merci
Bien à toi
Richard

Aksel,

j'aime ce poème Aksel il a la force,
la magie de la puissance aussi..

et en m^me temps
une sorte de légèreté dans la spontanéité..
une fragilité dans l'authenticité d'une poésie intime et vraie.

Rien n'est surfait. Bravo!

[NINA]

Tu nous offres un petit bijou.
Merci Aksel,
j'ai lu et relu.
amitiés
nina

[Estelle]

Aksel...

Tu aimes les poèmes tristes comme le noir sombre....
MAIS tu dois savoir évidemmemt que la couleur Noire est lumière dans l'analyse de l'art...
c'est un paradoxe....et pourtant... ..c'est la vie....
Comme le peintre Pierre Soulages qui peint des toiles et des supports toujours noirs..


Par contre..je suis en admiration devant tes mots !!!!

Amitiés
Estelle

[pierrejames]

J'aime les poèmes tristes
Les sombres toiles et les musiques grandioses
Exquises plaintes des artistes
Où le cœur vibrant de chagrins, explose
Essore des pleurs inconsolables et divins
J'aime les gémissements délicats
D'une âme défaite par les tracas
De l'amour, de la vie et de l'ennui,
Les aigreurs d'une âme à jamais inassouvie…

J'aime ce noir sombre et sublime
Qui dégouline comme de l'ambre des rimes,
Plus vrai et plus touchant que l'éclat du soleil
J'aime quand saignent ces mots vermeils
Dépourvus de toute espérance, des sordides vanités
Quand la plume touche le plus creux de l'absence
Et crève l'abcès purulent de l'existence

Non ces poèmes geignards, mièvres et lourds
Ces jérémiades des médiocres et des aigris des jours
Mais ces complaintes profondes qui dévoilent l'abime
Mais ces symphonies sublimes qui révèlent l'intime
D'une mélancolie irrésistible où s'étrangle l'espérance
Ainsi que le cœur d'un Christ transpercé d'une lance
Ainsi que l'astre du jour qui sombre dans l'obscur précipice

J'aime les poèmes tristes comme une procession funèbre
Quand le malheur devient beau et la mort que l'on célèbre
Défile lentement, dans une belle et solennelle harmonie
Quand le silence suprême et implacable vous saisit
D'une caresse lugubre et d'un soupir étrange
D'une larme tendre et profonde, comme le sourire d'un ange
Ô cet insoutenable, indicible frisson des profondeurs !
D'une Madone levant les yeux au Ciel muet et moqueur !
L'idéal exsangue et défait gisant dans ses bras…

J'aime ce masque narquois, cruel et sincère de la vie
Qui vous nargue de vérité et de splendeur, vous écrase de mépris
Vous transperce jusqu'au plus fragile de votre ego de misère
Et vous arrache un sanglot authentique, une pensée amère,
Quand il n y a plus de faux semblant, quand cesse la comédie
Et que ne demeure que la désespérance, Muse des Poètes maudits!

Bonsoir Aksel

Tu touches particulièrement bien le fond .....de notre chose commune qu'est la poésie. Dans ce texte fort et bien enlevé, tu as mis beaucoup de toi j'imagine pour en parler avec autant de verve et de sensibilié.
Merci pour ce beau moment.

Amitiés

Pierre James

[aliéné]

Aksel...

Tu aimes les poèmes tristes comme le noir sombre....
MAIS tu dois savoir évidemmemt que la couleur Noire est lumière dans l'analyse de l'art...
c'est un paradoxe....et pourtant... ..c'est la vie....
Comme le peintre Pierre Soulages qui peint des toiles et des supports toujours noirs..


Par contre..je suis en admiration devant tes mots !!!!

Amitiés
Estelle

qui c'est ce pierre qui peint des supports noirs et soulage ?
Sincèrement moi farid khenat

[Aksel]

qui c'est ce pierre qui peint des supports noirs et soulage ?
Sincèrement moi farid khenat