L’espoir
Ils traînent dans les rues en ignorant les autres
Qui traîne leur misère tout en suivant leurs pas.
La nuit, tombe doucement, comme les rideaux qui ferment.
Laissant la place à ceux qu’on ne voit que la nuit.
L’indifférence qui règne dans ce pays hostile
Leur semble renforcée par ce bref constat :
Pourquoi les gens qui passent ne s’arrêtent-ils pas
Pour lui donner la main ? A cet enfant qui pleure.
Le chemin fut bien long pour en arriver là .
Les soucis, les tracas les ont déjà usés.
Dans un premier voyage, on leur a refusé,
Par la pire des méthodes, l’enfant déjà choyé.
La chambre préparée est encore restée vide.
Et dans l’intimité, les larmes ont coulé.
Comme une grande famille qui s’est recomposée
Les amis étaient là pour les réconforter.
Cette persévérance, qu’on ne peut qu’admirer
Semble vouloir enfin, redonner un espoir.
Nous sommes restés ici, laissons-les au-deçà .
Le train part pour ce soir. Direction : Odessa.