Sans papier.
Tes mains se sont enfuies d’un désert de misère
Où le sable trop brun n’absorbe plus le sang,
Où la vie et la mort partagent leur frontière
Sélectionnant leurs proies aux filets dérivants.
D’images de on dit, d’envie de paradis
Pour de pâles reflets au miroir des oiseaux
Sur leurs ailes ténues, sans regret sans dépit
En or marmoréen tu changes ton tufeau.
Et quand de ta galère, au rythme des vautours
Tu débarques à Cythère tondu comme un houppier,
C’est dans un squat glauque que de ton désamour
Tu veux mettre le feu, sans avoir de papier !
Moietmoi mai 2009

Sans papier.
Débuté par Moietmoi, mai 09 2009 10:04
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