
Sur les touches froides d'un piano
#1
Posté 10 mai 2009 - 07:34
L'air sec qui fouette le corps
et ton regard entre deux vagues
Est-ce encore
sur ton visage que tranche
le givre dans mes nuits blanches
J'habite un rêve
de grande solitude et de silence
Je recherche
chez toi un peu de moi
sans jamais te trouver
Alors,
j'ouvre grand mes fenêtres
le coeur à découvert
nu comme un oiseau
Ma main à peine posée
sur les touches froides d'un piano
Richard
#2
Posté 10 mai 2009 - 07:55

Amitiés
#3
Posté 10 mai 2009 - 08:06
Joli poème, épuré et glacé, brumeux et vague, un vrai plaisir à découvrir
![]()
Amitiés
Merci, Idiotèque "quel pseudo plein de dérision mais qui laisse imaginer un belle connaissance"
Bien à toi et au plaisir de te lire.
Richard
#4
Posté 10 mai 2009 - 08:16
C’est un plaisir de lire vos poèmes,
Joli poème, léger, mais très significatif
Amicalement
Allaoua
#5
Posté 10 mai 2009 - 08:32
Merci Dad.Bonsoir Richard TR
C'est un plaisir de lire vos poèmes,
Joli poème, léger, mais très significatif
Amicalement
Allaoua
Un cadeau
Chou qui croque et qui pique
et colore l'huile et la langue
essaierais-tu de me mener
d'un saut de puceron vers l'infini ?
Léna Leclercq
Bien à toi
Richard
#6
Invité_laurencia_*
Posté 10 mai 2009 - 09:28
Le goût du sel sous la langue
L'air sec qui fouette le corps
et ton regard entre deux vagues
Est-ce encore
sur ton visage que tranche
le givre dans mes nuits blanches
J'habite un rêve
de grande solitude et de silence
Je recherche
chez toi un peu de moi
sans jamais te trouver
Alors, j'ouvre grand mes fenêtres
le coeur à découvert
nu comme un oiseau
Ma main à peine posée
sur les touches froides d'un piano
Richard
Alors, les fenêtre grandes ouvertes
le soleil fait un clin d'oeil bleu vitrail
à Braque...
un rhododendron s'épanche sur l'herbe verte
le sang glacé se traîne
sur les falaises de Dieppe
les embreints se jouent d'Eole
la mariée est là sur le banc d'école...
l'image se fige dans la boîte.
Laurencia
#7
Posté 10 mai 2009 - 09:39
Alors, les fenêtre grandes ouvertes
le soleil fait un clin d'oeil bleu vitrail
à Braque...
un rhododendron s'épanche sur l'herbe verte
le sang glacé se traîne
sur les falaises de Dieppe
les embreints se jouent d'Eole
la mariée est là sur le banc d'école...
l'image se fige dans la boîte.
Laurencia
Merci Laurencia pour ce joli poème. Mais les amants de Dieppe que sont-ils devenus?
Bien à toi
Richard
#8
Invité_utopie1_*
Posté 10 mai 2009 - 09:47
C'est comme rechercher son âme sœur celle qui sera notre complément, vivement que la mélodie du piano nous berce de sa symbiose pour retrouver la chaleur de quelques notes.
bien à toi, utopie.
#9
Posté 10 mai 2009 - 09:49
#10
Posté 10 mai 2009 - 10:09
Bonsoir,
C'est comme rechercher son âme sœur celle qui sera notre complément, vivement que la mélodie du piano nous berce de sa symbiose pour retrouver la chaleur de quelques notes.
bien à toi, utopie.
[/quote
C'est une utopie

bien à toi Homme du nord. de la SetM
Richard
#11
Posté 10 mai 2009 - 10:10
nous habitons sans doute le m^me immeuble..

Théo
#12
Posté 10 mai 2009 - 10:11
pour une raison involontaire
bien avant
je ne l'avais pas commentée...
pourtant
je suis un de tes plus fidèles lecteurs
excuse mon retard remarquable POETE !
bibi 2009
#13
Posté 10 mai 2009 - 10:18
Cinématographique...
Claricorne je cherche l'actrice pour le rôle. Mais attention ne n'est pas un film drôle. Du moins pour l'amant.

Bien à toi
Richard
ta très belle poésie
pour une raison involontaire
bien avant
je ne l'avais pas commentée...
pourtant
je suis un de tes plus fidèles lecteurs
excuse mon retard remarquable POETE !
bibi 2009
Bon ça va Bibi pour cette fois. Mais attention!

encore merci pour tes mots
Richard
"J'habite un rêve de grande solitude et de silence"
nous habitons sans doute le m^me immeuble..![]()
Théo
Jamais seul sans toi Théo. C'est moi qui la nuit te casse les oreilles avec les fausses notes de mon piano.
Bien à toi
Richard
#14
Posté 10 mai 2009 - 10:40
malgré quelques approches approximatives....
bonne soirée richard..
#15
Posté 10 mai 2009 - 10:51
ce que je pense de ton texte, c'est que nous serons toujours des étrangers, l'un pour l'autre....
malgré quelques approches approximatives....
bonne soirée richard..
Approximation c'est presque la proximité confondue. Ce soir je resterai encore seul. Mais je te cherche sur les notes, que j'ai gardé du resto de cet été.

Bien à toi Lacape.
Richard
#16
Posté 10 mai 2009 - 10:54
Approximation c'est presque la proximité confondue. Ce soir je resterai encore seul. Mais je te cherche sur les notes, que j'ai gardé du resto de cet été.
![]()
Bien à toi Lacape.
Richard
pas de méprise je parle de ton texte et pas de nous (rire) du rapport homme/femme. m'as tu compris ami

je préfère quand même la gente féminine (rire) et les moustaches ça pique (rire)
#17
Posté 10 mai 2009 - 11:04
Ce n'était qu'un clin d'oeil. Derrière mes lunettes noirespas de méprise je parle de ton texte et pas de nous (rire) du rapport homme/femme. m'as tu compris ami
![]()
je préfère quand même la gente féminine (rire) et les moustaches ça pique (rire)


Bon je vais de ce pas me raser la moustache !

Bien à toi
Richard
#18
Posté 11 mai 2009 - 03:41
#19
Invité_souris_*
Posté 11 mai 2009 - 06:42
Le goût du sel sous la langue
L'air sec qui fouette le corps
et ton regard entre deux vagues
Est-ce encore
sur ton visage que tranche
le givre dans mes nuits blanches
J'habite un rêve
de grande solitude et de silence
Je recherche
chez toi un peu de moi
sans jamais te trouver
Alors, j'ouvre grand mes fenêtres
le coeur à découvert
nu comme un oiseau
Ma main à peine posée
sur les touches froides d'un piano
Richard
Bonjour Richard,
Une poésie intense pour exprimer une frustration... une attente... j'aime beaucoup les images de ce texte
Amicalement
Souris
#20
Posté 11 mai 2009 - 07:58
Le goût du sel sous la langue
L'air sec qui fouette le corps
et ton regard entre deux vagues
Est-ce encore
sur ton visage que tranche
le givre dans mes nuits blanches
J'habite un rêve
de grande solitude et de silence
Je recherche
chez toi un peu de moi
sans jamais te trouver
Alors,
j'ouvre grand mes fenêtres
le coeur à découvert
nu comme un oiseau
Ma main à peine posée
sur les touches froides d'un piano
Richard
Bonjour Richard et bravo pour cette image d'une netteté mystèrieuse, comme elle nous parvient parfois de nos rêves.
Bonne journée
Pierre J.
#21
Posté 11 mai 2009 - 08:18
Un retour en soi dans un environnement qui s'éloigne et éloigne.
On n'attend plus que la touche ...la note...blanche ou noire ...
Amicalement à toi.
#22
Posté 11 mai 2009 - 08:54
A distance comme pour découvrir un tableau, quelques pas en avant pour regarder un détail...et la poétique alchimie te transporte...sur le visage de furtives caresses. Quelques pas en arrière ... et de lointains souvenirs remontent.
Un retour en soi dans un environnement qui s'éloigne et éloigne.
On n'attend plus que la touche ...la note...blanche ou noire ...
Amicalement à toi.
Merci tzarol pour ce commentaire qui me touche.
Merci à vous, Aksel, souris, pierre, pour votre passage et ces signes amicaux.
Je dois vous avouer, que j'avais un peu peur en déposant ce texte sur TLP. J'écris rarement sur ce thème des sentiments
amoureux. Sujet redoutable où l'on a vite fait de tomber dans le roucoulement et le mielleux.
alors merci pour vos encouragements.
Bien à vous
Richard
#23
Posté 11 mai 2009 - 03:09
#24
Posté 11 mai 2009 - 03:40
C'est sobre, sans fioritures. Beau moment de lecture.
Merci Bérylune. Tu me rassures un peu.
Bien à toi
Richard
#25
Posté 11 mai 2009 - 04:23
#26
Posté 11 mai 2009 - 04:31
PAS MAL !
Ô si ça fait mal !

Merci pour ton passage
Bien à toi
Richard
#27
Invité_utopie1_*
Posté 11 mai 2009 - 04:45
Je n'avais pas vu peut être étais-je ailleurs le fait que tu parlais d'un amant.
Bien à toi, utopie.
#28
Posté 11 mai 2009 - 04:49
Bonsoir,
Je n'avais pas vu peut être étais-je ailleurs le fait que tu parlais d'un amant.
Bien à toi, utopie.
Pas vu pas pris dit l'amant. Plus sérieusement, il est aussi bien que tu ais pu y voir une autre lecture. Le poème ne nous appartient plus.
Bien à toi
Richard
#29
Invité_utopie1_*
Posté 11 mai 2009 - 04:55
Bien à toi, utopie.
#30
Invité_laurencia_*
Posté 12 mai 2009 - 07:22
Merci Laurencia pour ce joli poème. Mais les amants de Dieppe que sont-ils devenus?
Bien à toi
Richard
Bonjour, Richard
Que sais je?
sans doute se sont ils
échappés à Pont Aven,
sur les galets avec des
galettes.
