Transi par tant de souillure
Les années lui arrachent un râle grotesque
Le cinéma téléscopique projète sa vie
En de milliers de bulles rosâtres
D'où jaillissent des étincelles de lave.
Il s'aperçut qu'il demeure
Tout-à-fait seul
Ses paupières se
Re
Ferment
Dehors, le vent meut les feuilles chues;
Leurs parfums embaument l'extâse de l'incertitude.
Le condamné, dérisoire et las, leur répond:
Caressez le sol, tortionnaires rabougries,
Et revenez donc,
Suite à tant de saisons, de révolutions
Et d'inanition
Revenez donc vêtir de vos loques moites
La conscience de cet agonisant.
Les loques de Lazare
Débuté par P?turajantiantic, mars 09 2007 06:25
2 réponses à ce sujet
#1
Posté 09 mars 2007 - 06:25
#2
Posté 10 mars 2007 - 02:35
Pour linstant, vous etes dans mon top 5. Honnete.
#3
Posté 16 mars 2007 - 07:26
- Mais comme il est changé, le logis d'autrefois : Un grand feu pétillait, clair, dans la cheminée, Toute la vieille chambre était illuminée ; Et les reflets vermeils, sortis du grand foyer, Sur les meubles vernis aimaient à tournoyer.





