Emincés de jouvencelles
Sur un menu présentoir,
Quelques timides flocons dans les prunelles
S'émancipent trop tôt d'un ciel bien trop noir...
Un mouchoir
En tissu brodé
Dépasse d'un tiroir
Il est le temps des larmes et des feux de cheminées...
Quelques journaux épars pour ouvrir sa maison
Sur d'étendus espoirs s'échappant par un toit que l'argile a rendu poreux
Pour pouvoir s'étreindre aveuglément de mille bonheurs copieux
Il est le temps de rêver et de s'étendre sur l'édredon...
Il est le temps de partir en voyage
Par dessus les mers, laisser voler les pages
Par dessous les jupettes , que nagent les sirènes,
S'envoler de nul part mais sauter du quai sans peine...
Emincés de jouvencelles, quand mon ciel est trop noir
Je trouve dans tes prunelles un grand feu qui flamboie
C'est toi que j'emmène par un long soir d'hiver fureter dans les tiroirs
Et repêcher les flocons timides sur un édredon moelleux quand tremblotante de froid, tu me rejoins ici-bas...

Aux flocons timides sur un menu présentoir
Débuté par litchie, juil. 06 2007 10:20
3 réponses à ce sujet
#1
Posté 06 juillet 2007 - 10:20
#2
Posté 07 juillet 2007 - 09:20
Je te lis régulièrement.
Est-ce un phénomène de compensation avec la pluie qui tombe en mine de crayon?
S'il te plait rends-toi sur mon blog le septième sel par wanadoo, nous avons peut-être le même oeil, il roule à l'est.
Bonne journée
Est-ce un phénomène de compensation avec la pluie qui tombe en mine de crayon?
S'il te plait rends-toi sur mon blog le septième sel par wanadoo, nous avons peut-être le même oeil, il roule à l'est.
Bonne journée
#3
Invité_Le Prince de Dité_*
Posté 07 juillet 2007 - 06:21
A ces petits riens du quotidien, infimes flammes aux milles parfums
Merci
Merci
#4
Posté 07 juillet 2007 - 08:18
Merci à vous qui prenez le temps de me lire, et de vous laisser porter...
Amicalement
Amicalement