Avalanche.
La vie rend les chemins parfois bien trop pentus
A ceux, pas préparés à la haute montagne,
Faisant, du moindre col, l’antichambre du bagne
Et des petits sommets des envers défendus.
De nos amours glissants, des versants des collines,
J’ai dénoué le lien pour voir dans les crevasses,
Emporté par l’élan, la couleur de la glace,
Jeter dans ses reflets, des rêves de mort fine.
Mais entraînés tous deux dans l’œil de l’avalanche,
Les neiges éternelles, en lavis d’aquarelles,
Ont recouvert nos cœurs en sale coulée blanche.
Et là , dans la vallée, au détour d’un alpage,
Reste le souvenir de gentiane et d ‘airelles
Qui parfumait nos nuits là haut prés des nuages.
Moietmoi mai 2009

Avalanche.
Débuté par Moietmoi, mai 18 2009 11:16
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