Serions-nous de ceux qui restent sans maudire
Une autre liberté à vivre l'abandon.
Enfin l'accepter, ce deuil qui nous inspire,
Le nôtre tout au moins comme un tendre pardon.
Que n'aurions-nous pu feindre encore la candeur,
Celle-là dont on tait la croyance au merite.
Mais qui des obligés prétendent que l'honneur
Est fait à ses bons hôtes, les seuls que l'on invite.
Dirions-nous de l'amour qu'il ne peut plus être
Sitôt que l'on renie les enfants trop avides
D'une sincerité, alors que vous ancêtres
Auriez vu le dédain dans nos mots impavides.
Et nous mourrons tranquilles...
Dirions-nous De L'amour Qu'il Ne Peut Plus être...
#1
Posté 09 mars 2007 - 09:40
#2
Posté 10 mars 2007 - 12:22
Le texte a failli ne pas m'attraper, mais j'aime le ton. La première et la dernière ligne me paraissent un peu... pas à la hauteur du reste.
Félice.
#3
Posté 10 mars 2007 - 08:33
J'aime.
Le texte a failli ne pas m'attraper, mais j'aime le ton. La première et la dernière ligne me paraissent un peu... pas à la hauteur du reste.
Félice.
Felice,
J'ai intercalé une strophe supplémentaire car il me manquait une transition,
et j'ai operé quelques changements.
Pour le 1er vers, je réfléchis...
Merci,
lio...
#4
Posté 28 juillet 2007 - 09:21
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Serions-nous de ceux qui restent sans maudire
Cette autre liberté à vivre l'abandon.
Enfin l'accepter, le deuil qui nous inspire,
Le nôtre tout au moins comme un tendre pardon.
Aurions-nous pu feindre encore la candeur
De ceux qui se sont tus pour ne croire qu'au merite.
Mais qui des obligés prétendent que l'honneur
Est fait à ses bons hôtes, les seuls que l'on invite.
Dirions-nous de l'amour qu'il ne peut plus être
Sitôt que l'on renie l'enfance trop avide
De ces sincerités, alors que vous ancêtres
Auriez trouvé hautain qu'on s'en aille lucide.
Et nous mourrons tranquilles...
#5
Posté 28 juillet 2007 - 10:05
balila
#6
Posté 05 août 2008 - 09:51
une veritable cure poétique
de rimes fantastiques
j'ai trouvé ici et j'aime
ce tres joli poème
![]()
Le Méloman
Aimer deux fois...
Sauf à se répéter.
Doublement merci.





