C'est l'aube qui vient.
C'est le coeur effrité.
Car le tout n'arrive qu'au rien,
Dans la logique du passé.
C'est l'impuissance de l'homme.
C'est le bain puant de la plaine,
A la couleur rouge sang de la pomme,
Bercée par l'irrémédiable haine.
C'est la nature qui m'adore.
C'est l'appel de l'hêtre,
Telle la matière que j'abhorre,
Où baigne la sérénité champêtre.
C'est toi, l'humain désiré.
C'est toi, que j'ai tant aimé,
Et voilà la lumière retrouvée,
De l'herculéenne joie dépassée.
C'est la ballade au gré du soir,
C'est la plage de sable noir,
Ici la vague du désespoir,
Qu'illumine le rayon lunâtre de l'espoir.
C'est la fin du récit,
C'est l'heure du couchée,
Pourtant je me rappelle du levée,
Si loin et si proche de la nuit.
Intrépide parfum périlleux,
Tu me jettes aux confins de l'univers.
C'est un long, très long voyage solitaire...

C'est l'aube qui vient
Débuté par Blasère, mai 21 2009 08:57
Aucune réponse à ce sujet