
le printemps moite
#1
Posté 24 mai 2009 - 08:10
la vague est tellement plus forte
rien que l'envie d'oublier tout :
le printemps moite, les draps, le lit
l'ambre même des yeux clos,
l'arc-en-ciel des cils que ta lèvre effleure
on dit battements d'ailes, "papillons dans le ventre"
mais moi c'est toute une volière d'oiseaux soyeux,
je sens ton souffle
ton souffle parle et je réponds,
j'entends les mots sucrés qui sortent de ma bouche,
ne crois pas que je pense,
je suis loin au-delà de penser,
je suis lèvres, baisers
je suis ce temps qui me submerge
et ce plaisir à faire peur
et pour une fois, pour une fois,
tu ne lâches pas ces affreux prouts
prouts prooouts proouuts
pa-pax papapax plllooorrrouf
qui ne font rire que toi
#2
Posté 24 mai 2009 - 08:19
Une belle élégance...Polluée par les flatulences!
Un peu de fraicheur pour le prochain poème? Une odeur de fleur?
Amitiés
P.S: nouvelles publications pour ma part mais rien dont je ne sois fier hélas. (Sauf peut être mon poème sur la réunion, dans un élan de nostalgie) Décidément, pour l'écriture, l'ennui nuit...
A bientôt en meilleur dispositions.
#3
Posté 24 mai 2009 - 08:33
HAHA! Je crois que tu viens d'inventer un nouveau topos littéraire. Un thème dans le vent!
Une belle élégance...Polluée par les flatulences!
Un peu de fraicheur pour le prochain poème? Une odeur de fleur?
Amitiés
hélas c'est rarement la rose qui m'inspire
(mais bon, pour ce coup-ci ce pouvait être pire...)
Merci pour votre fidélité
Amicalement
lisli
#4
Posté 24 mai 2009 - 08:43
Très joli poème, c’était un plaisir de le lire
Amicalement
Allaoua
#5
Posté 24 mai 2009 - 09:09
je m'abandonne à l'inconnu
la vague est tellement plus forte
rien que l'envie d'oublier tout :
le printemps moite, les draps, le lit
l'ambre même des yeux clos,
l'arc-en-ciel des cils que ta lèvre effleure
on dit battements d'ailes, "papillons dans le ventre"
mais moi c'est toute une volière d'oiseaux soyeux,
je sens ton souffle
ton souffle parle et je réponds,
j'entends les mots sucrés qui sortent de ma bouche,
ne crois pas que je pense,
je suis loin au-delà de penser,
je suis lèvres, baisers
je suis ce temps qui me submerge
et ce plaisir à faire peur
et pour une fois, pour une fois,
tu ne lâches pas ces affreux prouts
prouts prooouts proouuts
pa-pax papapax plllooorrrouf
qui ne font rire que toi
La fin est pour le moins inattendue. Ha ha !
Bien à toi.
PL
#6
Posté 24 mai 2009 - 09:27
merci cher et fidèle AllaouaBonsoir LISLI
Très joli poème, c'était un plaisir de le lire
Amicalement
Allaoua
que je lis toujours avec plaisir et profit
amitiés
lisli
et moi je m'attendais à ce que tout finisse mal comme d'habitudeLa fin est pour le moins inattendue. Ha ha !
Bien à toi.
PL
mais ce silence... une bénédiction !
merci, fidèlement
lisli
#7
Posté 25 mai 2009 - 11:30