Ovoïde ombilic
orbite du présent
hélice de l'absent,
de l'oblitéré blet.
Boîterie du moment
béatitude de
l'alcôve-excavation
squames de l'avenir
syllabes ensauvagées
par le prisme du temps
qui éloigne
de nous.
Epicentre du vent
qui bat le rappel des
grands bruits d'entrechoc
avant même
sa coulpe.
Ovale
de la foi
quand bien même fardée
l'ombre qui nous maintient
en lisière, à l'orée,
au seuil
de nulle part
où aller,
le respir
du mot - écran de chair,
écrin de simagrée.
La férule du temps
subreptice - subvertit
ce que le mot
retient
et retire
à nos sens.
Court - odoriférant
le mot pétri de chair
cannibale à lui -même.
Et les mots prennent vie,
dans l'abîme des mots
quelquefois, l'on se perd
à perte d'horizon.
Les mots prennent l'aspect
des oiseaux de Hitchkock
et leur autonomie
se retourne contre
ce qui les a fait naître.
Les mots sont aurifères
et odoriférants
l'intense incandescent
de la vie
s'y repère.
L'univers se maintient
à la poupe des mots,
à la proue des demains,
dans le sillage des
kourganes et des cairns,
en l'axe des partirs,
en la tuméfaction
des aurores ratées.
Cloques, nids de verrues
qui s'accrochent à la chair,
à l'entracte qu'on est,
à l'acte
qu'on commit (concommitant).
Cloaques cutanés,
claques
dans la pluie,
rythme de la pensée
l'espace est en dedans.
L'espace émacié,
ce ramassis massif
déflore l'inconnu
des embouchures innées;
l'inertie de l'inné linéaire me fuit
et me fouaille au corps
Halte là ! Qui existe ?

Démiurge.
Débuté par Patricia Laranco, mai 26 2009 01:19
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