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Choses et autres


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#1 Homosum

Homosum

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Posté 28 mai 2009 - 01:44

MEMOIRE


J’ai laissé quelque chose d’enfance, là derrière. Promis, ce n’est que ça que je voudrais récupérer. Quelques années que je suis passé sans voir et qui manquent à mon bagage à présent. Quelque chose d’adolescence que je n’avais pas reconnu, et dont j’aurai besoin pour accepter mon âge. L’accepter oui : le vivre en tant que tel. Non, je n’ai pas vingt ans. Je ne les aurai pas, et jamais, si je ne vais pas chercher maintenant ce quelque chose d’une vie passée qui manque à ma mémoire. Non, je n’ai pas vingt ans car pas de souvenirs pour attester quelques vingt ans de vie.

* * *



« Mais c’est banal aussi mourir »



O combien vivre est banal, en effet !
O comprenez, je vous supplie de le comprendre, que le banal est immense parfois
O si le banal n’est rien
alors ma plume vole
et ma feuille… vole
Et déjà de ne les plus apercevoir mes yeux perdent la vue
O si banal n’est rien comme je pleurerais
jusqu’à renier ma naissance et ma vie
Si banal n’est rien comme tout est limpide
comme tout est blanc
comme le néant


* * *



SANS PRETENTION DE MOTS


De quoi me parles-tu quand tu parles de rêves ?
Est-ce à moi que tu parles ?
Est-ce à celui dont toi tu rêves ?
J’ai peur que dans le ciel de nos idées
Les deux êtres qui volent
Et se regardent
Si c’est bien de nos bras qu’ils ont pris leur envol
Et que c’est bien sur eux
Qu’ils reviennent toujours se poser
J’ai peur qu’ils ne soient que nos esprits envolés
Nos cœurs ailés
Deux êtres qui ne peuvent que dans les airs s’aimer

* * *



TENTALE


Y croirai-je encore longtemps
Qu’un jour je boirai de cette eau
Y verrai-je encore souvent
Les joues que transpercent mes os
Pourquoi m’avoir offert autant


* * *



Une fois de plus, je ne sais pas si je ne comprends pas, ou si je ne veux pas comprendre. Son parfum ne m’a pas encore quitté, que déjà il se mêle aux larmes. Mon Dieu, est-ce contre toi que je me perds ? Je sais comme toi que non.
Textes anciens, livres lus, tous les mots parcourus : laissez-moi !
Tant bien que mal, j’essaie de ne pas les laisser m’enchaîner. Alors que je regarde en-moi ce que je crois toujours qu’il reste de virginité, que je voudrais trouver le blanc de l’origine ou le bleu de l’Azur, tout ce que je rencontre vient d’ailleurs, tout n’est que mots cent, mille fois lus - ou comme lus. Les façons de le dire qui m’empêchent de dire… Les métaphores qui camouflent l’esprit… L’encre qui coule à flots, déjà, alors je n’ai pas la plume en main…

* * *



CONDITION HUMAINE


Aigreur et jalousie : attention. J’envie je hais, je méprise et convoite à l’envi. Et toujours : femme ! ou presque. Est-ce Eve encore ? Diable je crois pourtant que la modernité… Mon c.. ! Le fruit de la connaissance ! Ô douce tentation ! Comme la chute est enivrante... Comme la chute est belle…

* * *