
Enveloppe de sang
#1
Posté 10 juillet 2007 - 11:42
Je ride et coule des os.
#2
Posté 11 juillet 2007 - 12:14
#3
Invité_Le Prince de Dité_*
Posté 12 juillet 2007 - 06:42
J'en suis encore soufflé.
#6
Posté 13 juillet 2007 - 05:31
Prince,Alors là bravo, il y a même plus de mots, juste bravo et merci.
J'en suis encore soufflé.
Ce tableau de Beksinski est pour toi...
Amitiés,H.
Fichier(s) joint(s)
#7
Posté 13 juillet 2007 - 08:55
La nouvelle menace d’après la douleur. La conservation, non, une branche, et tu y pousses dessus. Je vais te décrire le monde et te découvrir, à force de pelles. Je vais laisser l’érosion au vent et m’éprendre du trouble sur tes lèvres, lorsqu’on les ouvre pour en faire sortir les cadavres, comme on ballade nos vieux dans des croisières d’oubli. Je ne sais pas faire. Te cacher, je ne sais pas faire. Je voudrais te dire, belle ecchymose, « tu n’es pas ma prison, tu n’es pas leur prison, dans lesquelles ils fermentent la bête qui me poursuit. » Je caresse ta cicatrise, je frémis que tu pourrisses et abrites du sable. Quand tu es en mon genou, blessure, ne prend pas la largeur d’une dune pour me faire croire qu’en les escaladant tu meures. Je sais où te trouver encore, mais dis moi ton sésame. Jolie rengaine que les chansons des nomades dont ils se rappellent devant le mur chanté, devant l’oasis cherchée. Jolie bosse celle où l’on voit le portrait de la carapace en ébauche. Tailladée par le noble poids du faix. C’est cela, la lourdeur du pas du paysan sur son champs. Pas la masse du propriétaire, mais la trace de celui qui revient pour dire : « Je me suis assis, tu me faisais chaud, et je viens voir en même temps que mes plantes si mon passage a porté ses fruits dans ton sol ». Et par-dessus la pierre on apprend à reconnaître la vie et la mort qui peuvent être libéré si on la soulève. Mes terres jectisses sont franches et mon repas en leur compagnie m’invite au bout du monde. Tu vois, je t’ai conté. Rie de toutes plaies. Gorge leurs veines pour qu’elles explosent, je veux te boire et qu’étrangler soit ta solution. Les mots se noient, derrière la digue.
Je ride et coule des os.
Frémissant.
Douloureux.
Envoûtant, troublant.
Mais la présentation en un seul pavé rend la lecture moins légère.
Je trouve.
néanmoins, bravo.
Artemisia
#8
Posté 21 juillet 2007 - 06:57
