
Guerre et Paix
#1
Posté 05 juin 2009 - 04:00
Il y encore 500 ans celles-ci étaient envisageables, à défaut d'un langage structuré et comprehensible par tous, l'on pouvait se rabbatre sur une hallebarde, un mousquet ou une bombarde ... Mais aujourd'hui ? Dois-t-on sereinement envisagé l'usage de M-16, de gazs, de napalm voir mieux ?
Certains hommes modernes - ou non, tout depend de ce que l'on entend par la - sont tellement angoissés par leurs propres morts qu'ils ne semblent avoir de cesse que de la precipiter. J'aimerais dire à raison, car notre fin est ineluctable et le seul pouvoir qu'il nous reste est de l'affronter dignement : en combattant non avec des armes mais avec des paroles et des actes.
Il est un lieu commun - qui heureusement n'est pas une generalité pour tous - que l'on eut certainement pu eviter la 2nde guerre mondiale en tuant Hitler ou même Staline. Je demanderais à ceux-la : quel est le pouvoir d'un homme face à des milliers ? Les racines du mal n'étaient-elle pas plus profondes ? Les vrais coupables ne portaient-ils pas les noms de peur, méfiance, envie ? Peur des groupes fermés, mefiance vis-a-vis des autres, envie de ceux qui furent nos vainqueurs ?
La vraie guerre, celle que l'homme a toujours su mener contre lui-même est une guerre de pensée. C'est celle qui permit l'emergence de toute nation, de toute reflexion, de toute forme d'expression artistique, c'est celle qui fait que nous osons aujourd'hui encore nous appeler hommes et non animaux. Que ceux qui osent encore croire au pouvoir de la mort sur la pensée retournent dans leurs forêts ! Car les valeurs que nous defendons - Liberté, Egalité, Fraternité et non Travail, Famille, Patrie - nées en ce sol et inscrites au patrimoine mondial ne peuvent se pereniser que par un contact direct et franc avec la nature - une guerre contre elle.
Quand à la Paix, elle ne s'obtiendra jamais que par une guerre contre nous-même. Et c'est en ce sens que je crois en l'homme : j'ai fondamentalement envie de croire à sa capacité a être meilleur, à son inextingible besoin de se transcender. Maintenant, et c'est la ou nous voulons en venir, cela est et restera une question de milieu - car c'est à partir du moment ou l'on donne à un individu plus de pouvoir qu'il n'en a réellement que l'on commence à aller contre le sens de la terre - et à precipiter sa chute.
Et c'est peut-être - si j'en était capable - le defi que je lancerait à ce nouveau millénaire, celui d'accepter une potentielle faillite morale, celui de reconnaitre la perte des valeurs qui jadis firent de l'occident - et a fortiori de tous groupes humains - un exemple partiel et non un douloureux objet de risée, celui de dire que nous avons en ces lieux - hélas - partiellement remplacé la famille et l'honneur par le bonheur et la gloire. Et il n'est pas question là de precher, de convaincre ou de fanatiser, juste de transmettre ce message : la vraie guerre se fait avec des mots et la vraie paix avec des actes - et c'est certainement à cette seule condition que nous saurons remporter le combat que nous devons mener contre notre fort probable extinction.
Art. 29.1 : L'individu a des devoirs envers la communauté dans laquelle seule le libre et plein développement de sa personnalité est possible.
#2
Posté 05 juin 2009 - 07:04
Quels enseignements garderons nous du millénaire précedent ? J'aimerais dire "Guerre et Paix". Nos aïeux mis devant l'horreur des charniers n'eurent-ils d'autre envie que de les prevenir ? en batissant l'Europe, en créant des memoriaux, en instaurant un devoir de memoire. En ces temps ou les dernières générations s'eteignent, nous assistons impuissants à la ressurgeance de nos inalienables spectres - dont les doux noms sont : peur, méfiance, envie. Et c'est certainement en cela que la plupart des civilisations asiatiques voyaient le temps comme une roue ineluctable : l'homme eternel à lui-même et petit condamné par sa nature imparfaite à reproduire inlassablement les mêmes erreurs.
Il y encore 500 ans celles-ci étaient envisageables, à défaut d'un langage structuré et comprehensible par tous, l'on pouvait se rabbatre sur une hallebarde, un mousquet ou une bombarde ... Mais aujourd'hui ? Dois-t-on sereinement envisagé l'usage de M-16, de gazs, de napalm voir mieux ?
Certains hommes modernes - ou non, tout depend de ce que l'on entend par la - sont tellement angoissés par leurs propres morts qu'ils ne semblent avoir de cesse que de la precipiter. J'aimerais dire à raison, car notre fin est ineluctable et le seul pouvoir qu'il nous reste est de l'affronter dignement : en combattant non avec des armes mais avec des paroles et des actes.
Il est un lieu commun - qui heureusement n'est pas une generalité pour tous - que l'on eut certainement pu eviter la 2nde guerre mondiale en tuant Hitler ou même Staline. Je demanderais à ceux-la : quel est le pouvoir d'un homme face à des milliers ? Les racines du mal n'étaient-elle pas plus profondes ? Les vrais coupables ne portaient-ils pas les noms de peur, méfiance, envie ? Peur des groupes fermés, mefiance vis-a-vis des autres, envie de ceux qui furent nos vainqueurs ?
La vraie guerre, celle que l'homme a toujours su mener contre lui-même est une guerre de pensée. C'est celle qui permit l'emergence de toute nation, de toute reflexion, de toute forme d'expression artistique, c'est celle qui fait que nous osons aujourd'hui encore nous appeler hommes et non animaux. Que ceux qui osent encore croire au pouvoir de la mort sur la pensée retournent dans leurs forêts ! Car les valeurs que nous defendons - Liberté, Egalité, Fraternité et non Travail, Famille, Patrie - nées en ce sol et inscrites au patrimoine mondial ne peuvent se pereniser que par un contact direct et franc avec la nature - une guerre contre elle.
Quand à la Paix, elle ne s'obtiendra jamais que par une guerre contre nous-même. Et c'est en ce sens que je crois en l'homme : j'ai fondamentalement envie de croire à sa capacité a être meilleur, à son inextingible besoin de se transcender. Maintenant, et c'est la ou nous voulons en venir, cela est et restera une question de milieu - car c'est à partir du moment ou l'on donne à un individu plus de pouvoir qu'il n'en a réellement que l'on commence à aller contre le sens de la terre - et à precipiter sa chute.
Et c'est peut-être - si j'en était capable - le defi que je lancerait à ce nouveau millénaire, celui d'accepter une potentielle faillite morale, celui de reconnaitre la perte des valeurs qui jadis firent de l'occident - et a fortiori de tous groupes humains - un exemple partiel et non un douloureux objet de risée, celui de dire que nous avons en ces lieux - hélas - partiellement remplacé la famille et l'honneur par le bonheur et la gloire. Et il n'est pas question là de precher, de convaincre ou de fanatiser, juste de transmettre ce message : la vraie guerre se fait avec des mots et la vraie paix avec des actes - et c'est certainement à cette seule condition que nous saurons remporter le combat que nous devons mener contre notre fort probable extinction.
Art. 29.1 : L'individu a des devoirs envers la communauté dans laquelle seule le libre et plein développement de sa personnalité est possible.
:enchante:
" (...) quel est le pouvoir d'un homme face à des millier?(...)
je réponds : celui que ceux d'en face donnent!
l'histoire se répète indéfiniment; un roi des temps antiques a écrit ceci :
"l'homme domine l'homme à son détriment" et aussi :
"vanité des vanité, tout est vanité!"
Nous nous voulons être des sâges, mais d'où puisons-nous notre sagesse?

N'est-ce pas dans notre orgueil et nos désirs charnels!
Nous rejetons les vrais valeurs, la récolte est ici visible, les actualités sont
preuves accablantes... Même si parfois les médias en font un peu trop la réalité
est observable partout y compris en terre profonde!
J'espère malgré tout à un changement, mais pas de l'homme, il est trop égoïste!
il faut toujours dénoncer les abus de pouvoir, abus d'autorité, l'esclavage et autres
horreurs.
La prose et les vers sont un des moyens!
J'apprécie toujous ce genre d'intervention, Amicalement, plumedefou
#3
Posté 05 juin 2009 - 07:22

#4
Posté 15 novembre 2013 - 03:37
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