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[Moietmoi]

Le champ du départ.

Mourir, des oiseaux plein la tête et son nid dans son cœur,
Une aile sur son dos, de folles envies au fond des yeux,
Pleurant après le ciel, le temps, les fleuves et les fleurs,
Triste, morose et grave comme un matin pluvieux.

Et à l’annonce du départ
A travers ses paupières baignées et les rosaires des avé,
Face de plâtre en masque d’art,
Faire le tour de ses pêchés,
Pour être prêt à l’affronter.

Moietmoi juin 2009