
Aux donneurs de leçons.
#1
Posté 07 juin 2009 - 03:31
et la bourse bien pleine,
ne donnent pas le droit,
de tancer les manants,
ni la plume affûtée,
ni la vérve cértaine,
de mépriser les gens
du haut de son allant.
Un rien de modestie,
une pincée à peine,
fait paraitre plus grand
le plus mince talent.
Si la langue est en peine,
elle le doit tout autant,
aux jeteurs d'anathèmes,
qu'aux rimeurs nonchalants !
#2
Posté 07 juin 2009 - 03:48
Il faut penser ; sans quoi l'homme devient,
Malgré son âme, un vrai cheval de somme.
Il faut aimer ; c'est ce qui nous soutient ;
Sans rien aimer il est triste d'être homme.
Il faut avoir douce société,
Des gens savants, instruits, sans suffisance,
Et de plaisirs grande variété,
Sans quoi les jours sont plus longs qu'on ne pense.
Il faut avoir un ami, qu'en tout temps,
Pour son bonheur, on écoute, on consulte,
Qui puisse à notre âme en tumulte,
Les maux moins et les plaisirs plus grands.
Il faut, le soir, un souper délectable
Où l'on soit libre, où l'on goûte à propos,
Les mets exquis, les bons vins, les bons mots
Et sans être ivre, il faut sortir de table.
Il faut, la nuit, tenir entre deux draps
Le tendre objet que notre coeur adore,
Le caresser, s'endormir dans ses bras,
Et le matin, recommencer encore.
Voltaire
#3
Posté 07 juin 2009 - 04:18
Pour le reste , je devrais pouvoir me débrouiller, et aspirer au bonheur " voltairien".
Senelbi.
#4
Posté 07 juin 2009 - 04:33
"Et le matin, recommencer encore" je ne garantis rien.
Pour le reste , je devrais pouvoir me débrouiller, et aspirer au bonheur " voltairien".
Senelbi.

#5
Posté 07 juin 2009 - 04:33
#6
Posté 07 juin 2009 - 04:38
mais qui es-tu toi alors bouffon pour tenter de donner une leçon... aux donneurs de leçons ?
Le bouffon du roi des donneurs de leçons, peut-être ?
#7
Posté 07 juin 2009 - 04:48
#8
Posté 07 juin 2009 - 04:52
#9
Posté 07 juin 2009 - 05:14
#10
Posté 07 juin 2009 - 05:27
Tu parles très justement, très sagement même; mais j'ai une question à te poser : Où mon ami as-tu vu du talent ici?
Regarde comme en parlant de talent certain ont croyant que tu les nommais ont réagi; mais mon ami Senelbi, rassure vite ces personnes, dis leur que tu ne parlais pas d'eux, qu'ils puissent aller retrouver leur asile de gens ordinaires et banals qu'ils ont quitté à mon goût trop précipitamment.
Senelbi a bientôt
Ophic
#11
Posté 07 juin 2009 - 05:30
#12
Posté 07 juin 2009 - 05:41
Bonjour Senelbi,
Tu parles très justement, très sagement même; mais j'ai une question à te poser : Où mon ami as-tu vu du talent ici?
Regarde comme en parlant de talent certain ont croyant que tu les nommais ont réagi; mais mon ami Senelbi, rassure vite ces personnes, dis leur que tu ne parlais pas d'eux, qu'ils puissent aller retrouver leur asile de gens ordinaires et banals qu'ils ont quitté à mon goût trop précipitamment.
Senelbi a bientôt
Ophic
Mille éxcuses, orphic, je répondais à sa majésté, le "talent" était précédé de l'adjectif "mince", si quelqu'un l'a pris pour lui, c'est bon signe, peut-être la modestie va-t-elle , enfin, regner sur le site et évincer "leurs majestés" ! Salut.
#13
Posté 07 juin 2009 - 05:47
Le bouffon du roi des donneurs de leçons, peut-être ?
Willem de Zwijger à peine est nommé stathouder qu'il appelle son nar ' Bouffon bouffon !' pour qu'il vienne le déconner.
Mais l'autre il croit que c'est le souhait de se nourrir.
- Bouffon ! Bouffon !
- Tant mieux j'ai faim
bonsoir, permettez moi de vous avoir citer une courte réplique mais très fameuse
concernant l'histoire de notre monarchie
je l'ai fait
de 'nuth
#14
Posté 07 juin 2009 - 05:53
Les Majuscules contre les Minuscules, alors...si j'ai bien compris.
Tout ça pour la poésie.
Faut-il qu'elle soit une grosse Salope ou......une grande sainte Nitouche.
Parfois, elle est belle...
#15
Posté 07 juin 2009 - 06:04
La panse bien remplie,
et la bourse bien pleine,
ne donnent pas le droit,
de tancer les manants,
ni la plume affûtée,
ni la vérve cértaine,
de mépriser les gens
du haut de son allant.
Un rien de modestie,
une pincée à peine,
fait paraitre plus grand
le plus mince talent.
Si la langue est en peine,
elle le doit tout autant,
aux jeteurs d'anathèmes,
qu'aux rimeurs nonchalants !
Un poème bien troussé.
J'abonde dans ton sens.
Bonne soirée.
PL
#16
Posté 07 juin 2009 - 06:05
Willem de Zwijger à peine est nommé stathouder qu'il appelle son nar ' Bouffon bouffon !' pour qu'il vienne le déconner.
Mais l'autre il croit que c'est le souhait de se nourrir.
- Bouffon ! Bouffon !
- Tant mieux j'ai faim
bonsoir, permettez moi de vous avoir citer une courte réplique mais très fameuse
concernant l'histoire de notre monarchie
je l'ai fait
de 'nuth
Merci,'nuth, j'ai adoré "pour qu'il vienne le déconner" Certains, sur ce site , auraient un grand besoin de se "faire déconner "mais pour de vrai !
#17
Posté 07 juin 2009 - 06:08
Lio..
Je crois pas qu'il y ait une guerre des gangs mais plutôt une guerre des anciens contre les modernes, si tu vois à quoi je fais référence; le bon goût et contre l'ignominie de certains joueurs de castagnettes. Soit dit en passant je n'ai rien contre les castagnettes, mais au milieu d'un opéra wagnérien, sa fait un peu désordre.
Mais a tchic a tchic a tchic aie aie aie!![]()
Phul
la val qui rit dansant le fandango !
je veux être là !

#18
Posté 07 juin 2009 - 06:09
Un poème bien troussé.
J'abonde dans ton sens.
Bonne soirée.
PL
Grand merci, Patricia, j'apprécie !
senelbi.
#19
Posté 09 juin 2009 - 08:23
La panse bien remplie,
et la bourse bien pleine,
ne donnent pas le droit,
de tancer les manants,
ni la plume affûtée,
ni la vérve cértaine,
de mépriser les gens
du haut de son allant.
Un rien de modestie,
une pincée à peine,
fait paraitre plus grand
le plus mince talent.
Si la langue est en peine,
elle le doit tout autant,
aux jeteurs d'anathèmes,
qu'aux rimeurs nonchalants !
La chose est bien dite !
Je m'associe à Patricia Laranco pour te féliciter.
Amicalement
#20
Posté 09 juin 2009 - 12:07
La chose est bien dite !
Je m'associe à Patricia Laranco pour te féliciter.
Amicalement
Merci, rentypoèsie, chaud au coeur !
Amitiés. Senelbi.
#21
Posté 13 juin 2009 - 12:33
Du haut de la scène, ignorant le parterre grossier,
Le poète en orfèvre du sens, tisse ses arabesques sans se baisser, sans s'abaisser...
Heureux de savourer tes mots, cher senelbi
FETHI