
Société coupable
#1
Posté 10 juin 2009 - 07:12
Il monte en complainte douloureuse.
Dans le franchissement des ténèbres
Son ascension produit l’inquiétude,
Car qui veut se mêler à l’histoire,
Et se préoccuper un, instant,
De ces êtres frêles délaissés…
On s’habille au matin insouciant
De ces existences misérables,
Nourrissant l’appétit terrifiant
De cette société insatiable
Aux mâchoires de fer, sans pitié !
Elle se réjouit du confort
Que produit l’engeance mal famée,
Dans ces ateliers sombres, et lugubres…
Ils sont las du labeur demandé,
Mais personne ne prête attention,
Nul ne s’embarrasse de remords !
Ils sont brisés, fourbus, des travaux
Dans ces mines de fond, dos courbé,
Transpirant jusqu’au sang la douleur !
Pendant ce temps le monde assoiffé,
Se repaît, insouciant, dans la fête.
Les banquets vont bon train, au château…
Qui se soucie des hères infantiles,
Prisés du tourisme pour quel prix ?
La descente aux enfers est aisée,
Les portes de la mort sont béantes,
S’y extraire sans mal, est à peine !
Mais qu’importe la perte, nous vivons…
Nous les nantis goûtons à Capoue.
Pourquoi scruter les maux de la terre ?
Mais, n’entendez-vous pas la requête,
S’élevant jusqu’aux cieux ? De leur bouche,
Une plainte exhibe l’âme noire,
De votre esprit léger, tortueux…
Craignez donc le courroux du Divin,
Ô ! Vous, déplorables citoyens…
#2
Posté 10 juin 2009 - 08:51
Ecoute ce chant, là , si étrange,
Il monte en complainte douloureuse.
Dans le franchissement des ténèbres
Son ascension produit l’inquiétude,
Car qui veut se mêler à l’histoire,
Et se préoccuper un, instant,
De ces êtres frêles délaissés…
On s’habille au matin insouciant
De ces existences misérables,
Nourrissant l’appétit terrifiant
De cette société insatiable
Aux mâchoires de fer, sans pitié !
Elle se réjouit du confort
Que produit l’engeance mal famée,
Dans ces ateliers sombres, et lugubres…
Ils sont las du labeur demandé,
Mais personne ne prête attention,
Nul ne s’embarrasse de remords !
Ils sont brisés, fourbus, des travaux
Dans ces mines de fond, dos courbé,
Transpirant jusqu’au sang la douleur !
Pendant ce temps le monde assoiffé,
Se repaît, insouciant, dans la fête.
Les banquets vont bon train, au château…
Qui se soucie des hères infantiles,
Prisés du tourisme pour quel prix ?
La descente aux enfers est aisée,
Les portes de la mort sont béantes,
S’y extraire sans mal, est à peine !
Mais qu’importe la perte, nous vivons…
Nous les nantis goûtons à Capoue.
Pourquoi scruter les maux de la terre ?
Mais, n’entendez-vous pas la requête,
S’élevant jusqu’aux cieux ? De leur bouche,
Une plainte exhibe l’âme noire,
De votre esprit léger, tortueux…
Craignez donc le courroux du Divin,
Ô ! Vous, déplorables citoyens…
j'ai bien aimé lire..
mais personnellement j'aurai fait quelques coupures
disons des strophes..
le texte est tellement chargé
au plaisir plumedefou
Théo