Hercule, Héracles, Epicure
Le jour, des chants résonnent encore sur les plateaux, des sifflets d'oiseaux, les ruissellements d'un torrent.
cette demeure de charme blottit à la cime du coteau avec son chemin d'accès tortueux apaîse les yeux hagards
la volée d'étourneaux gicle des branchages dés les premiers clacs de nos mains mais retourne en un clic à leurs arbres
le jour vit ses dernières nostalgies. C'est fini le vingtième siècle et son inconscient délire qui paraissait aussi désinvolte
est-ce jeunesse enfuit et mine déconfite douche froide de la dernière révolution en huit?
il est imposible à contenir l'horizon où trouver les points de fuite va falloir quitter la planète elle devient un vrai microcosme
de bourgade et si nous pouvions au moins crever l'écran comme une déchirure tranchante dans le bleu du ciel
comme Moïse fendant les flots pour y laisser passer une armée alors le puissant levier des chimères reprendrait cours
une route sans fin un désert sans borne
putain de média de l'inconnu de l'inconnu et vous jeunes poètes, artistes, musiciens au boulot ne me dites-pas que le ronron
peut-durer d'ailleurs qui sont vos héros
moi je vais aller chez les grecs antiques boire une gorgée de vin puis au soleil de midi piquer une sieste avec des nymphes
aux formes généreuses tiens voilà mon rêve voilà une bouée revisiter la mythologie pour réinventer un espace de liberté
autrefois la terre était plate c'était bien et au bout de la terre on pouvait plonger dans le vide c'était bien il y avait trente six dieux
elle existe la machine à oublier le chiffre un ?
un n'est plus il est irradié par ma simple volonté
à bientôt sur le rebord du temps