L’argent.
Montré du doigt, honni, voué aux gémonies,
Il va vers son destin, monarque de la fin
Et ses marques d’envie, malgré son agonie
Soulignent au fusain, l’attrait des gens aux gains.
Il marbre de son ombre nos penchants les plus sombres,
S’érigeant en système sous forme de trirème
Où ne vit que le nombre au-dessus des décombres,
Pour jeter l’anathème sur l’or de nos emblèmes.
Serviteur du progrès transformé en regrets
Que la cupidité et trop d’avidité,
A l’insu de son gré mit au banc du regrès.
Créateur de croissance d’un monde sans balance
Où la liquidité devient turbidité,
Il a fait allégeance aux temps de l’arrogance ;
Faisant de ses banquiers, les fous de l’échiquier !
Moietmoi juin 2009

L'argent.
Débuté par Moietmoi, juin 13 2009 11:52
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