Il était l'adagio, ta note à l'unisson,
un opéra peut-être, une escale en cadence.
Là naissent les ghettos où fanent les moissons
et le chant d'un geolier qui cache l'évidence.
Avais-tu bien compris qu'un plus faible chaînon
usurpait son pouvoir imitant la puissance ?
Avais-tu entendu : viens nous nous enchaînons
quand l'écho de ses mots se gorgeait d'innocence ?
Puis le temps t'a grandi et donné des leçons,
ton regard a changé et ton rêve en partance
a quitté ton esprit pour un autre garçon
certes bien plus âgé, c'était sans importance.
Tu y songes toujours, aucune rémission,
son image est en toi chaque fois que tu penses,
oublier ce passé : impossible mission,
ta blessure est profonde et plus rien ne la panse.
il te reste les cris pour payer l'addition,
je connais ton chagrin qui revient, recommence,
j'écouterai tes mots sans autre condition
pour t'aider à trouver ton chemin de romance.

Ton chemin de romance
#1
Posté 18 juin 2009 - 08:38
#2
Invité_Apocope_*
Posté 18 juin 2009 - 08:44
Va falloir
sans cesse
cultiver nos différences

Belle plume en tout cas, et musicalité délicate.
#3
Posté 18 juin 2009 - 04:22
Je dois reconnaître une fascinante proximité stylistique entre nous deux...
Va falloir
sans cesse
cultiver nos différences![]()
Belle plume en tout cas, et musicalité délicate.
Ah! Tu as remarqué toi aussi?!..

Il était l'adagio, ta note à l'unisson,
un opéra peut-être, une escale en cadence.
Là naissent les ghettos où fanent les moissons
et le chant d'un geolier qui cache l'évidence.
Avais-tu bien compris qu'un plus faible chaînon
usurpait son pouvoir imitant la puissance ?
Avais-tu entendu : viens nous nous enchaînons
quand l'écho de ses mots se gorgeait d'innocence ?
Puis le temps t'a grandi et donné des leçons,
ton regard a changé et ton rêve en partance
a quitté ton esprit pour un autre garçon
certes bien plus âgé, c'était sans importance.
Tu y songes toujours, aucune rémission,
son image est en toi chaque fois que tu penses,
oublier ce passé : impossible mission,
ta blessure est profonde et plus rien ne la panse.
il te reste les cris pour payer l'addition,
je connais ton chagrin qui revient, recommence,
j'écouterai tes mots sans autre condition
pour t'aider à trouver ton chemin de romance.
Il me touche particulièrement celui-ci.
Finesse et force...
#4
Invité_souris_*
Posté 18 juin 2009 - 04:45
Très agréable lecture, poème fort bien construit ; hier, aujourd'hui et demain se mêlent et s'enchevètrent dans des mots bien choisis, merci pour le partage.
Amicalement
Souris
#5
Posté 18 juin 2009 - 05:38