TRISTES VACANCES DU MINEUR DE FOND
Quel petit bleu j’étais, quel blanc-bec,
Quand dans tes beaux yeux bleus et bon becs
J’avais cru lire plein de mots bleus
Tu m’as laissé, mais bleu de coups
Et bleus à l’âme
Bien pire que tout
De bleu ciel en bleu nuit
De mes espoirs tu fis
Une nuit bleue
J’avais cru voir un peu de ciel bleu
A la Voile Rouge
Près des flots bleus
De la Grande Bleue
Mais verte ou bleue, palsambleu,
J’étais encore bien trop fleur-bleue,
Et de peur bleue saisi,
Je t’ai
Donc
Fuie…
Ce
Matin
J’ai repris
Le chemin de mon puits
Et je rentre à la mine…
Bleu de travail me va bien mieux
Mon casque bleu en protection
Ma Disque Bleue fichée aux lèvres
Bon bleu d’Auvergne à mon casse-croûte
Ce
Soir
Remonterai
Du grand bleu du grand fond
En espérant qu’en haut restera du ciel bleu…
Désillusions du mineur de fond...
Débuté par Paname, mars 10 2007 09:22
5 réponses à ce sujet
#1
Posté 10 mars 2007 - 09:22
#2
Posté 16 mars 2007 - 07:19
" - Il reprit son marteau sur l'épaule.
#3
Posté 16 mars 2007 - 07:30
Ils sont blottis, pas un ne bouge, Au souffle du soupirail rouge, Chaud comme un sein.
#4
Posté 16 mars 2007 - 08:05
Un hydrolat lacrymal lave Les cieux vert-chou : Sous l'arbre tendronnier qui bave, Vos caoutchoucs Blancs de lunes particulières Aux pialats ronds, Entrechoquez vos genouillères Mes laiderons !
#5
Posté 16 mars 2007 - 08:12
Mais toujours seul ; sans famille ; même, quelle langue parlais-je ? Je ne me vois jamais dans les conseils du Christ ; ni dans les conseils des Seigneurs, - représentants du Christ.
#6
Posté 17 mars 2007 - 03:32
- La chambre des parents est bien vide, aujourd'hui : Aucun reflet vermeil sous la porte n'a lui ; Il n'est point de parents, de foyer, de clefs prises : Partant, point de baisers, point de douces surprises !





