Suprême !
Les plissements du temps de printemps en printemps
Ont fané les regains qui marquaient mes besoins,
Mettant tout l’important au banc de ce moment
Où je deviens l’aubain de mon propre destin.
Les couleurs de la terre totalement m’indiffèrent,
Les bruits de la cohue me prennent au dépourvu
Et même le tonnerre des conflits et des guerres,
Me laisse là sans vue, à moitié con fondu.
Je n’ai plus de la vie, sa soif et ses envies,
Toutes ses appétences m’inspirent le silence
Et à fortiori la tristesse et l’ennui.
Mais quand à coup de sèmes s’entrouvrent mes poèmes
Comme la déhiscence de ma magnificence,
C’est pour moi le noème, qui là devient suprême !
En faisant de mes mots le plus beau des cadeaux!
moietmoi juin 2009

Suprême !
Débuté par Moietmoi, juin 22 2009 11:21
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