Inférence.
Gravissant les sommets où poussent les non-dits,
Chemin laissant là haut, des traces indélébiles,
Les mots se font l’écho des ombres de la nuit,
Jouant les sentiments au jeu de face ou pile.
Un nom qu’on ne dit pas, un pas qu’on fait de trop
Allument dans le ciel des aurores boréales,
Que d’autres, écorchés éclatent en sanglots
Quand pour certains n’est là , que du vraiment banal.
Le verbe est l’horizon qu’on voit de son nuage
En se l’imaginant au gré de l’infini
Donnant à nos envies le choix de leurs voyages.
Et le blanc qu’on croit gris, les jours de trop d’absence,
Ou le noir qu’on voit blanc sur l’oreiller d’un lit
Colorent tous nos monts au ton de l’inférence !
Moietmoi juin 2009

Inférence.
Débuté par Moietmoi, juin 25 2009 06:27
Aucune réponse à ce sujet